{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Sérieusement bousculé par l'exploitation du gisement de Ghar Djebilet

Le Makhzen jacasse

Cette sortie sordide de Rabat aspirée par le tourbillon de la normalisation saurait-elle tempérer le bouillonnement de la rue marocaine face au génocide commis contre le peuple palestinien?

Languissant sur le quai, la mort dans l’âme, le Makhzen voit passer le train de l’Histoire. Sérieusement dérangé par l’exploitation du gisement de Ghar Djebilet, le Makhzen jacasse. La détermination de l’Algérie à donner une dimension grandiose à l’exploitation de ce gisement de fer a donné des sueurs froides au voisin de l’Ouest. Pour chuter ce grandiose projet, Rabat n’a pas trouvé mieux que de s’offrir les services d’un ancien légionnaire. Un certain Bernard Lugan autoproclamé spécialiste de l’histoire d’Algérie et du Maghreb, surnommé pars ses pairs en France « « Monsieur-Je-sais- tout », en histoire de l’Afrique du Nord. Ce propagandiste d’extrême droite né à Meknès, au Maroc tire à vue sur tout ce qui est Algérie. Un concentré de haine qu’il diffuse sur les réseaux sociaux pour être rémunéré en monnaie sonnante et trébuchante par l’argent du contribuable marocain. Ce mercenaire est allé fouiner dans les archives d’il y a 50 ans pour enfin exhiber son trophée à ses employés du Makhzen: le fil à couper le beurre. Lugan est revenu sur l’accord signé en 1972 entre le roi Hassan II et le président Houari Boumediene pour la création d’une société mixte en vue de la mise en œuvre de la mine de Ghar Djebilet. Sciemment, le Makhzen laisse croire que cet accord est toujours en cours de validité. Évidemment, il passe sous silence que ce même accord stipule, noir sur blanc, que l’Algérie est propriétaire de ce gisement minier situé sur son territoire et de ce fait relevant de son entière souveraineté. Voilà comment le Maroc poursuit son action de propagande, de mensonges et d’intox envers l’Algérie. Une jalousie maladive prête à torpiller toute initiative du voisin algérien. Il y a chez le voisin marocain une tendance maladive à vouloir accaparer tout ce qui constitue la culture algérienne. Il s’empare des tendances vestimentaires, des traditions culinaires et des expressions culturelles.
Après le couscous, le raï, le zellige, le caftan, le voilà planchant sur un gisement naturel situé sur le territoire algérien. Quelle audace ! Décidément, il n’y a pas que la pédophilie, la prostitution, la corruption, l’espionnage et le trafic de drogue dans lesquels le Maroc excelle.
C’était tolérable, tant que cela ne concernait que le domaine culturel, sportif ou culinaire, mais quand le Maroc franchit la ligne, il se hasarde dans une aventure périlleuse. L’Algérie est prête à défendre le moindre millimètre de son territoire arraché de haute lutte du colonialisme français.
Mais la caravane passe… L’Algérie est bel et bien décidée à exploiter ce gisement précieux et accompagner le développement de la dynamique de production de l’acier en Algérie.
Ce projet s’étend sur 950 km d’infrastructures ferroviaires, formant l’épine dorsale du transport vers les installations minières, puis vers les zones industrielles et les ports couverts par le réseau national de chemins de fer. Lors de sa visite effectuée sur ce site, il y a quelques jours, le président Tebboune a posé la première pierre du projet de réalisation d’une usine de traitement primaire du minerai de fer extrait de la mine de Ghar Djebilet. « C’est un jour historique et nous avons atteint une étape importante, s’est exclamé le président de la République qui a visionné une présentation vidéo sur le fonctionnement de la mine, les perspectives de son développement et les retombées positives de son exploitation. Il a également procédé lors de la même visite à la pose de la première pierre du projet de ligne ferroviaire Béchar-Tindouf-Ghar Djebilet, un mégaprojet stratégique visant la valorisation de l’une des plus grandes mines de fer au monde.
Cette sortie sordide de Rabat aspirée par le tourbillon de la normalisation et de soumission à l’entité sioniste, saurait-elle tempérer le bouillonnement de la rue marocaine choquée par cette la lâcheté du Makhzen, face au génocide commis contre le peuple palestinien ?

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours