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Djakhdane Tata, de la liste indépendante «Amanate Echouhada» à Tiaret, à L’Expression

«Nous devons ressusciter l’espoir chez les Algériens»

Dans cet entretien, la candidate Djakhdane Tata, nous livre à chaud ses premières impressions sur ses actions électorales pour cette première semaine de la campagne pour les législatives du 12 juin 2021.

L'Expression: Vous vous êtes présentés à ces élections législatives à la tête d'une liste indépendante. Pourquoi pas dans une liste de parti politique?
Djakhdane Tata: C'était à la suite d'une accumulation de situations et de données multiples. Avec mes confrères, nous avions eu cette idée sur la base d'une profonde conviction. Nous ne voulions plus laisser la place aux opportunistes et aux rentiers, qui ont longtemps sévi dans les arcanes des institutions de l'Etat, à l'échelle locale. Nous l'avions baptisée «Amanate Echouhada» pour la relier avec l'histoire du pays et les engagements face à nos chouhada.
Auparavant, les listes partisanes n'étaient plus accessibles, et quand c'était le cas, le mode de scrutin ne permettait pas de réelles opportunités pour nous autres jeunes. Le business des listes et des positions faisait rage. C'est une volonté de notre part de construire et de contribuer à l'effort d'édification nationale.

Quels seront vos vision et programme dans le cas d'un passage à l'APN?
Nous avons présenté un programme électoral, qui englobe nos visions et nos projections d‘avenir pour notre cité et comment nous envisageons son raccordement avec le monde extérieur, les connexions avec l'Est, l'Ouest, les Hauts- Plateaux, le Centre et le grand Sahara, etc... Un programme avec une dimension économique, civilisationnelle, culturelle et historique. Nos propositions tablent sur une consolidation des potentialités locales et juvéniles de la wilaya. Notre programme a été validé, sans peine par l'autorité des élections. Nous tablons sur une relance de l'agriculture. Notre wilaya est première en matière de production céréalière. Nous visons également une plus grande équité et justice dans la répartition des ressources foncières agricoles et nettoyer le monde de l'agriculture des opportunistes et réseaux mafieux, qui dilapident les ressources et les réserves foncières de notre wilaya. Nous visons également la relance de l'économie locale, à travers la récupération et la revalorisation des entités économiques et commerciales locales entravées, la récupération des sociétés industrielles et économiques locales fermées, pour en faire des petites ou moyennes entreprises. Nous réclamons aussi la relance de l'aéroport, la réhabilitation et réalisation de nouveaux réseaux routiers pour consolider l'économie locale et pour désenclaver la wilaya. Nous préconisons également des mesures réelles pour lutter contre le chômage, la réhabilitation de la santé, à travers entres autres solutions la création d'une Faculté de médecine. Nous proposons également d'exploiter les propositions des chercheurs et des jeunes porteurs de projets pour la relance et la valorisation des différents secteurs, notamment la culture, le tourisme et l'industrie. Tiaret dispose de potentiels importants, notamment 400 sites archéologiques méconnus, pour la plupart. Nous préconisons également l'introduction des nouvelles technologies dans la promotion des sites culturels et touristiques, à travers également l'implication des jeunes dans la revalorisation du patrimoine existant. Pour ce qui est du potentiel équestre, nous avons également des propositions et solutions pour sortir l'office de son marasme.


Pensez-vous que le discours électoral est adapté avec la réalité sociale et politique du pays? Et quelle devra être l'attitude à adopter par les candidats pour amener les électeurs à voter?
Le Hirak a implosé tous les équilibres établis et imposé un nouveau discours politique. Comme il a fait basculer l'ancien monde politique, à travers la mise à l'écart des hauts responsables de l'Etat. C'est un fait qui a poussé les jeunes élites à intégrer la course aux élections. Ce que nous avons constaté durant les premiers jours de notre campagne, c'est que les citoyens refusent ce discours classique vertical et les rassemblements de salles. L'électeur accepte ceux qui lui parlent de ses problèmes, avec réalisme et sans démagogie, ni mensonges. Le citoyen est aujourd'hui anéanti par la bureaucratie, les élus et les faux-fuyants de l'administration locale. Il attend qu'il soit servi et satisfait dans ses besoins. Nous devons ressusciter l'espoir chez l'Algérien. Le candidat doit être du même environnement que la majorité des Algériens pour gagner sa confiance. Le discours doit être réadapté aux préoccupations citoyennes, sans plus.

Pour ce qui est des ressources matérielles et financières, pensez-vous qu'elles soient suffisantes pour mener à bien votre campagne? Est-ce que l'encadrement vous rassure?
Les dispositions légales nouvelles, sont une manière de lutter contre l'argent sale, les opportunistes de tout bord qui recherchent l'immunité à des fins évidentes. Bien que ces ressources soient insuffisantes pour couvrir l'ensemble des frais et permettre une meilleure campagne efficace, elles nous permettent une certaine aisance et liberté dans nos actions et engagements. Pour ce qui est de l'encadrement, l'ère est toujours à une amélioration de ces opérations. Néanmoins, les comportements et agissements négatifs de certains individus et parties restent toujours la problématique à résoudre. L'Anie est encore jeune en tant qu'expérience nouvelle, mais nous avons bon espoir.

Un dernier mot?
Les citoyens sont appelés plus que jamais à s'acquitter de leurs devoirs devant la nation et ils doivent s'impliquer réellement dans la gestion des affaires du pays.

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