{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bouira

Les élus au chevet de la wilaya

Notre unique souci demeure le développement et, dans ce cadre, aux côtés de l’exécutif nous avons mobilisé l’ensemble des budgets au profit des zones d’ombre.

En marge des préparatifs pour la venue aujourd'hui de Nazih Berramdane, conseiller à la présidence, chargé du Mouvement associatif et de la Communauté nationale à l'étranger, le président de l'Assemblée populaire de wilaya, Ahmed Boutata, nous a accordé une entrevue exclusive. Le premier élu de la wilaya est revenu sur les efforts consentis par les pouvoirs publics en faveur des régions et communes de la wilaya de Bouira. Bien avant de parler du développement, le P/APW a rejeté dans la forme et dans le fond les déclarations qui lui auraient été attribuées, suite aux événements qu'a connus la région de M'Chedallah. La parenthèse fermée, le président de l'Assemblée populaire de wilaya set revenu sur les actions menées par les élus à travers leurs déplacements et leur disponibilité à écouter les citoyens qui, chaque semaine, sont des centaines à être reçus et écoutés. «Nous avons sillonné la wilaya du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest et depuis notre installation, l'Assemblée populaire de wilaya dans toute sa composante ne cesse d'apporter aux cotés des membres de l'exécutif, son soutien aux citoyens sans distinction de région ou d'appartenance politique. Notre unique souci demeure le développement et dans ce cadre au côté de l'exécutif nous avons mobilisé l'ensemble des budgets au profit des zones d'ombre» nous dira Ahmed Boutata. Revenant sur le bilan clôturé de l'année 2019, le président de l'instance délibérante reconnaît que l'année en cours reste des plus difficiles en raison de la crise sanitaire et de ses répercussions directes ou indirectes. Après plus d'un demi-siècle d'une liberté retrouvée et 46 années comme wilaya, beaucoup reste à faire. Nier les avancées enregistrées jusqu'à maintenant serait une amnésie volontaire et un acte dilatoire volontaire. Crier à la satisfaction reste une façon de nier une réalité quelquefois difficile.
Evaluation objective
Le véritable essor, du moins en apparence, a commencé ces trois dernières années, où toute la wilaya est devenue un réel chantier à ciel ouvert. Pour ne pas faire des procès d'intention il est nécessaire de centrer sur les réalisations et leur impact sur le citoyen, unique critère d'une évaluation objective. «La gestion d'une wilaya se fait par rapport à des objectifs et non par comparaison à ses semblables.» Cette méthode de travail est rappelée à chaque session APW et consolidée par le président de l'instance élue, Boutata Ahmed. Quels faits saillants auront caractérisé la vie pendant une année au niveau de la wilaya de Bouira? Même s'il a été réjouissant pour certains, morose pour d'autres, le bilan de l'année est en dents de scie d'un secteur à autre et d'une région à l'autre. La tendance globale reste acceptable. La remise à niveau demeure une priorité et un grand objectif. Que retenir de cette année où de grands efforts ont été faits, mais où beaucoup reste à faire? Le chômage, l'emploi et malgré la mise en place de plusieurs formes de recrutement, la demande d'un travail décent, durable et suffisamment rémunéré resteront un rêve que beaucoup vont devoir différer temporairement sur 2021, voire plus tard encore. Le phénomène à l'origine de l'ensemble des mécontentements vécus durant l'année concerne toutes les régions de la wilaya. Après le chômage et ses répercussions sur la société, le logement reste le second dossier qui aura retenu l'attention pendant toute l'année. «Une demande cumulée des années durant face à une offre toujours insuffisante», cette phrase résume les déboires d'un secteur où ni le privé ni le public ne donnent l'impression de maîtriser la situation.
La raison est évidente. Lassés d'attendre éternellement quatre murs, les citoyens usent de tous les subterfuges pour entrer sur des listes. «Ce déséquilibre, source de beaucoup d'instabilité au sein de la société, ne doit pas pour autant minimiser les efforts faits depuis les 3 dernières années en matière d'inscription, de réalisation. La diversité des programmes vise à toucher toutes les couches de la société», ajoute le P/APW. La grande satisfaction pour ce bilan demeure sans contexte le gaz naturel. 11 distributions publiques ont été réceptionnées permettant à des populations jusque-là isolées dans des circonscriptions comme Saharidj, Ahl Laksar, Bir Ghbalou, Ridane... d'être alimentées et permettant aux citoyens d'en finir avec la bouteille.
Le gaz naturel au rendez-vous
Sur ce plan et même si certains projets glisseront sur l'année 2021, les raisons sont à mettre à l'actif de cette tendance de quelques citoyens à formuler des oppositions au passage de ce produit énergétique. En chiffres, les taux de raccordement en énergie sont en nette progression. «En 2010 la couverture en gaz était de 36%, pour atteindre avant décembre 2019 les 82%. Le bilan de cette année a concerné le raccordement de Haizer, Taghzout, Aïn Laloui, Bir-Ghbalou, Raouraoua, Khabouzia, Ahl-Laksar et Aïn-Türk.
Ces 8 communes sont venues compléter celles du programme des Hauts-Plateaux que sont Bordj-Okhriss, Hedjra-Zerga, Hakimia, Dechmia, Mesdour, Taguedit, Maamoura, Maknine et Ridane». Les travaux publics aussi auront connu plusieurs nouvelles réalisations qui ont permis de désenclaver des régions entières, mais aussi participer à l'amélioration des conditions de déplacement sur le réseau routier de la wilaya. Le secteur de la santé aussi s'est renforcé de plusieurs structures. Le manque d'effectifs spécialisés et de paramédicaux aura réduit sensiblement l'impact sur le citoyen qui continue à recourir au privé malgré des prix exorbitants.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours