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Nouveaux heurts à El Qods-Est où des familles sont expulsées de leur maison

Arrestations de Palestiniens par la police israélienne

Les heurts ont éclaté, jeudi soir, dans un quartier d’El Qods-Est au cœur d’une vive bataille devant les tribunaux sur le sort de familles palestiniennes menacées d’expulsion au profit de nouveaux colons israéliens, en vertu d’une loi concoctée opportunément par l’Etat sioniste.

Quinze Palestiniens ont été arrêtés dans la nuit de jeudi à ven- dredi à la suite de heurts entre forces de sécurité israéliennes et manifestants contre l'éviction de familles palestiniennes à El Qods, a indiqué la police. Des manifestants ont jeté des pierres, agressé des civils, des membres des forces de l'ordre et incendié une voiture, a prétendu la police sioniste dans un communiqué sans préciser l'identité des civils qui ne sont autres que des colons chargés d'intensifier la chasse aux familles palestiniennes pour les expulser de leur maison.
Les heurts ont éclaté jeudi soir dans un quartier d'El Qods-Est au coeur d'une vive bataille devant les tribunaux sur le sort de familles palestiniennes menacées d'expulsion au profit de nouveaux colons israéliens.
Le ténor de l'extrême droite israélienne, Itamar Ben Gvir, député de la formation «Sionisme religieux», s'était rendu dans le quartier de Cheikh Jarrah, au coeur du conflit, pour «soutenir les habitants juifs» du quartier, quelques heures après le report à lundi par la Cour suprême d'une audience dans le dossier des familles menacées d'expulsion. Des Palestiniens ont lancé des projectiles sur une tente disposée devant une maison, censée être le nouveau bureau parlementaire de M. Ben Gvir. Les tensions s'articulent sur la question de la propriété foncière de terres sur lesquelles sont construites plusieurs maisons où vivent quatre familles palestiniennes. Le tribunal de district d'El Qods-Est a rendu en début d'année une décision favorable aux familles juives qui revendiquent des droits de propriété dans ce quartier de Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé depuis juin 1965 et prétendument «annexé» par Israël au mépris de la légalité internationale qui ne reconnaît pas ce fait accompli. Selon la loi israélienne, opportunément concoctée, si des juifs peuvent prouver que leur famille vivait à El Qods-Est avant la guerre israélo-arabe de 1948, ils peuvent demander à ce que leur soit rendu leur «droit de propriété». Une telle loi n'existe toutefois pas pour les Palestiniens, ayant «perdu» leurs biens pendant la guerre. La décision du tribunal avait provoqué la colère des Palestiniens qui la contestent et depuis des manifestations ont souvent mené à des affrontements avec les forces de l'ordre.
La police sioniste a par ailleurs annoncé être «prête à assurer la sécurité» dans la ville, durant le dernier ven- dredi du Ramadhan. Des dizaines de milliers de fidèles musulmans sont attendus sur l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville d'El Qods que l'Etat sioniste cherche à judaïser à un rythme accéléré et par tous les moyens les plus extrêmes.
Par ailleurs, le guide suprême iranien, l'ayatollah Alki KhameneI, a déclaré hier, lors de la célébration de la Journée d'El Qods, un événement qui intervient le dernier vendredi du mois sacré de Ramadhan, que «l'Etat d'»Israël n'est pas un pays, mais une base terroriste contre la nation palestinienne et les autres nations musulmanes». «Combattre ce régime despotique, c'est se battre contre l'oppression et le terrorisme et c'est le devoir de chacun», a ajouté l'ayatollah Khamenei lors du discours télévisé.

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