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Un souffle au processus de réconciliation?

L’Algérie a toujours œuvré à préserver la souveraineté et l’unité territoriale de la Libye et à trouver un règlement inter-libyen à la crise.

Dix ans après la chute du régime de Maâmar El Gueddafi, provoqué par la France, la communauté internationale se réunit à Paris pour tenter d'aider la Libye à retrouver la stabilité avec, comme première étape, la tenue des élections prévues le 24 décembre prochain. Après Berlin, les représentants d'une trentaine de pays et d'organisations internationales se réunissent à Paris (France) à l'occasion d'une Conférence sur la Libye, devenue, malgré elle, un terrain d'affrontement entre puissances. Une Conférence organisée, conjointement, par l'Allemagne, l'Italie, la France et le Gouvernement d'union nationale libyen (GNA) en partenariat avec les Nations unies. C'est la troisième conférence sur la Libye organisée à Paris après celle de 2017 et 2018. «Cette conférence regroupera les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du voisinage libyen, ainsi que ceux des pays ayant participé aux processus de Berlin, en sus des représentants des organisations internationales et régionales concernées, à l'instar de l'ONU, l'UA, l'UE et la Ligue arabe», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, représente le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Sont également présents, l'Allemande, Angela Merkel, l'Italien, Mario Draghi et le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutteres, est intervenu en visioconférence. Des responsables de la plupart des pays impliqués dans la crise libyenne ou dans son règlement, dont la vice-présidente américaine, Kamala Harris, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, seront présents. Alors que la Turquie a délégué son vice-ministre des Affaires étrangères, Sedat Onal. Y ont, également, pris part les représentants des voisins de la Libye, dont le président nigérien, Mohamed Bazoum, le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, le Burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, le Gabonais, Ali Bongo Ondimba. Des voisins pour qui la situation politique et économique de la Libye sont des enjeux fondamentaux. Une conférence devant permettre de tourner la page d'une décennie de chaos dans le pays. L'objectif est d'encourager la tenue des élections présidentielle et législatives libyennes, prévues à partir de fin décembre. L'enjeu est de taille. D'autant que les appétits des adversaires politiques s'aiguisent à l'approche de la présidentielle. Or, la présidentielle du 24 décembre et les législatives qui doivent se tenir un mois plus tard, restent très incertaines sur fond de regain de tensions entre camps rivaux. Pour éviter de déboucher sur un nouveau conflit, comme cela avait été le cas à l'issue du vote de 2014, la communauté internationale compte appeler les Libyens à s'engager pour un scrutin transparent et le plus inclusif possible.
Dans son intervention, Antonio Gutteres a appelé toutes les parties libyennes à «participer» au processus électoral et à «respecter» les résultats des élections. «Les ambitions individuelles ne peuvent faire obstacle à la transition pacifique en Libye. J'appelle toutes les parties libyennes à participer au processus électoral et à respecter les résultats des élections», a-t-il déclaré. Dans ce contexte politique tendu, alors que la situation sécuritaire reste fragile, le dépôt des candidatures à la présidentielle s'est ouvert lundi 8 novembre pour deux semaines. Plusieurs personnalités ont déjà annoncé leur intention de briguer le poste, dont l'ancien ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha, le diplomate et fondateur du parti «Ihya Libya» Aref al-Nayed, l'ancien ambassadeur de Libye à l'ONU, Ibrahim al-Dabbachi, l'ex-ministre de l'Industrie sous Kadhafi et membre du parti «Projet National», Fathi Ben Shatwan, et le comique, Hatem al-Kour. Seïf al-Islam Kadhafi et le maréchal Haftar ont, également, laissé entendre qu'ils pourraient se présenter. A l'issue de la conférence, les participants adopteront une déclaration qui devrait aider les Libyens à aller au bout du processus politique, un processus «irréversible».

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