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Le premier ministre Libyen à Alger

A l’heure du business

La visite du chef du gouvernement de transition en Libye revêt un caractère politique et économique.

Le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, effectue, depuis hier, une visite officielle en Algérie, qui s'étalera sur deux jours. Le chef du gouvernement de transition en Libye est accompagné d'une importante délégation de haut niveau, a révélé le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, dans son allocution d'ouverture du Forum économique algéro-libyen. Abdelhamid Dbeibah devrait être reçu en audience par le président Abdelmadjid Tebboune.
Outre la relance de la coopération économique et commerciale entre l'Algérie et la Libye, mise en stand-by depuis des années en raison de la situation sécuritaire troublée dans la région, et l'examen des opportunités de partenariats bilatéraux dans les secteurs économiques, la visite du chef du gouvernement de transition libyen revêt un caractère politique. Dans son allocution d'ouverture au Forum économique algéro-libyen, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que «l'Algérie ne pouvait pas, alors que la Libye,pays frère, traversait une grande épreuve, être spectatrice». Sabri Boukadoum a rappelé, à l'occasion, que «l'Algérie a répondu présente à l'appel de la fraternité et du devoir de voisinage», d'autant plus, a-t-il souligné, que «la diplomatie algérienne s'est mobilisée avec tout ce dont elle dispose comme capital et force d'influence au double plan régional et international, afin que la Libye retrouve sa place au sein du Maghreb arabe, en Afrique et parmi les Nations». en prenant «l'initiative de recevoir toutes les parties libyennes».
Ces efforts algériens visent à rétablir la stabilité politique et sécuritaire en Libye et à parvenir à la réconciliation nationale entre toutes les parties du peuple libyen, a réitéré hier, Sabri Boukadoum au Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale libyen, à même de «réaliser la réconciliation nationale entre toutes les parties du peuple libyen, et unifier et renforcer les institutions de l'Etat, en prévision des élections générales, libres et régulières, qui préservent l'intégrité et l'unité du territoire libyen et remettent la Libye sur les rails de la reconstruction, de la prospérité et de la croissance».
Une action appuyée et appréciée. Laissant à d'autres le soin de courir et de guerroyer, l'Algérie s'est, en effet, attachée à conforter la réconciliation. D'autant que la mise en place du gouvernement libyen représente un nouvel espoir et surtout un gage de stabilité pour l'Algérie qui partage près de 1000 kilomètres de frontières avec la Libye.
Un rôle, dans la sécurité et la stabilité de la Libye, valorisé, récemment, par le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El-Menfi, lors de l'audience accordée au ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et à la délégation l'accompagnant à Tripoli. Hautement symbolique et politique, cette visite, souligne le chef de la diplomatie algérienne, a «constitué une opportunité d'échanger avec les hauts responsables du nouveau pouvoir exécutif, en vue de renforcer les relations bilatérales et réaffirmer le soutien continu de l'Algérie aux efforts visant l'unification des rangs et la préparation des échéances importantes à venir», estimant que «la sécurité et la stabilité de la Libye demeurent notre seul objectif.
Dans ce cadre, cet important Forum économique algéro-libyen, qui vise à jeter les bases d'un véritable partenariat économique global entre les deux pays, se veut une autre forme de soutien, tout aussi importante que celle apportée par l'Algérie, aux plans politique et sécuritaire, à son pays voisin et frère, la Libye, a insisté, hier, le chef de la diplomatie algérienne.

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