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Mouvement Associatif à Bouira

Berramdane écourte la rencontre

Le conseiller du président expliquera longuement l’objectif de ces rencontres qui l’ont conduit dans 32 wilayas.

Dans son périple national, le conseiller du président, chargé du Mouvement associatif et de la Communauté nationale à l'étranger, a animé une rencontre avec le mouvement associatif à Bouira.
Le conseiller du président a écouté les interventions des représentants du mouvement de la société civile qui se bousculaient pour prendre le micro. Mais les quelques interventions entendues au départ étaient dans leur majorité hors sujet. Le conseiller reprendra la parole et expliquera longuement l'objectif de ces rencontres qui l'ont conduit dans 32 wilayas déjà.
«Le président de la République, depuis son investiture et, bien avant dans son programme, accorde une importance particulière au mouvement associatif et à la société civile dans sa globalité. On veut passer d'un mouvement associatif allié dans sa conception ancienne, à un mouvement partenaire et concrétiser le principe de la démocratie participative responsable», déclarera Nazih Berramdane. Il annoncera aussi la future mise en place d'un Haut Conseil national pour faire du mouvement associatif et de la société civile un réel partenaire consultatif. «L'actuelle monture de la Constitution proposée à référendum compte pas moins de six articles consacrés à la société civile et qui confirment le recours à une démocratie participative et responsable», a-t-il insisté. Au regard de la composante de la salle et l'acharnement de certains à vouloir intervenir, on se rappelle les scènes d'hystérie qui caractérisaient ces mêmes personnes par un passé pas très lointain. Le conseiller du président a été obligé d'écourter la rencontre et de partir sur Tipasa.
Le mouvement associatif a besoin de jeunes bénévoles et non de ces «vautours» qui gravitent autour des cercles du pouvoir pour tirer le maximum de profit. C'est précisément de ce groupe qui se fait appeler «académie de la société civile» qui, sur sa page facebook s'en prend à la presse locale et qualifie les journalistes de tous les maux parce qu'ils n'ont pas assisté à un regroupement organisé par ses soins autour de la Constitution. Le collectif des journalistes et correspondants de Bouira vient de réagir et saisira la justice qui tranchera sur ce dossier. Lors de la rencontre avec le conseiller du président, on a remarqué la présence des mêmes personnes qui, depuis des années, sont au-devant de la scène par occasion. Des bénévoles de la Sama, des donneurs de sang, Des SMA... des associations qui étaient sur le front avec les médecins dans la guerre contre le Covid-19 étaient dans la salle et se sont faits très discrets. Ceux qui voulaient à tout prix intervenir étaient là pour se positionner et comme à leur habitude essayer de glaner quelques intérêts. Il y avait parmi eux des personnes qui n'ont jamais travaillé et qui vivent aisément des subventions de l'Etat. Les objectifs fixés par le président dans la restructuration, la canalisation, la réorganisation du mouvement de la société civile ne réussiront jamais avec les mêmes pions de l'ancien système et qui, jeudi dernier, étaient nombreux dans la salle de la Maison de la culture Ali Zaâmoum de Bouira.

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