Des dégâts considérables

Les fortes averses qui se sont abattues sur la région d´Aïn-Témouchent durant ces vingt-quatre heures ont provoqué une série de dégâts notamment au niveau des vieux édifices, des routes et de quelques constructions livrées dans le cadre de la reconstruction de la ville d´Aïn-Témouchent touchée par un séisme en décembre 1999.
C´est ainsi que les éléments de la Protection civile ont dû intervenir à divers endroits de la wilaya pour porter secours à la population. Les axes routiers en direction d´Oran, de Sidi Bel Abbes et de Tlemcen ont connu des perturbations et de nombreux travailleurs et étudiants furent contraints de rebrousser chemin en raison de la montée des eaux et l´encombrement de la chaussée envahie par la boue et les pierres charriées par les oueds..
Chaque hiver c´est le même spectacle en dépit des actions, encore faibles, effectuées çà et là. Le chef-lieu de wilaya par exemple n´en finit pas de parer au plus pressé suite à certains travaux dont la qualité, c´est le moins qu´on puisse dire, laisse à désirer. L´avenue du 1er - Mai continue de poser problème. Des véhicules dont un car et un camion de sapeurs-pompiers furent surpris par un affaissement de la chaussée à l´intersection principale se trouvant à proximité du tunnel Med Boudiaf ; là, il a fallu recourir aux grands moyens pour les dégager. Un CEM, implanté dans la zone du parc d´attraction et nouvellement réceptionné, a pris eau de toutes parts, tandis que dans plusieurs quartiers la puissance des vents a occasionné de sérieux préjudices aux bâtisses qui, à l´instar de l´ex-CEM Rahmania-Fatima converti récemment en UFC (Université de la formation continue), vont devoir refaire leurs toitures. Ces phénomènes récurrents pourraient être atténués grâce à un suivi et un contrôle régulier des réseaux d´évacuation des eaux pluviales et de l´état des accotements des axes routiers.