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Agriculture

Hamdani lance son chantier

Les systèmes de veille et de contrôle sanitaires et phytosanitaires seront au coeur d'un programme de modernisation.

C'est, en somme, une véritable refonte générale et globale du secteur, à laquelle devra s'atteler au plus vite le ministre de l'Agriculture. Dans cette quête de renouveau du secteur, le plan d'action du département de Hamdani mise sur un ensemble de mesures phares, visant à redonner un nouveau souffle au monde de l'agriculture et à en moderniser les outils et les structures. À étudier de près les grands axes de ce programme, somme toute, ambitieux, on est vite accroché par ces chapitres relatifs aux réformes institutionnelles et organisationnelles des différentes structures et institutions affiliées au secteur. Car, en définitive, rien ne pourra avancer réellement ni piloter des programmes aussi ambitieux avec des personnels non performants et peu motivés, et des institutions obsolètes et inaptes à relever les défis actuels du secteur. Il s'agit, a priori, «des instituts techniques et centres de recherche, des offices et des groupes économiques», devront subir des réajustements et des réaménagements structurels et organisationnels, en vue d'une meilleure optimisation de leur rôle, et de les «adapter aux objectifs de la politique de développement du secteur».
Les systèmes de veille et de contrôle sanitaires et phytosanitaires devront connaître une modernisation, également. à ces mesures devront s'ajouter la consolidation de l'organisation professionnelle et interprofessionnelle, ainsi qu'un vaste programme visant «le renforcement des capacités humaines et d'assistance technique, pour l'amélioration des connaissances et du savoir-faire des acteurs engagés dans les programmes de développement du secteur». Selon le Plan d'action du gouvernement qui devra être débattu par les députés, en ce début de semaine, le nouveau modèle de croissance emprunté par le secteur de l'agriculture devra privilégier «la promotion de l'investissement agricole et agroalimentaire», en vue de développer «une agriculture moderne et performante, créatrice de richesses et d'emplois, susceptible de contribuer à la diversification de l'économie nationale et à la réduction du déséquilibre de la balance commerciale». Pour cela, Hamdani préconise une démarche «structurante et intégrée» basée sur la synergie, à travers une systémique sectorielle inclusive, visant le renforcement de la sécurité alimentaire du pays et à ériger le secteur de l'agriculture en «vecteur de la diversification et de la croissance économique». Dans ce cadre, la sphère rurale et agricole bénéficiera de tous les égards du gouvernement.
Les ambitions du gouvernement dans ce secteur s'échelonnent sur une période à court terme, allant à l'horizon 2024. Ainsi, un programme de dynamisation et de développement intégré touchera différents territoires, dont l'impact sur la croissance reste avéré, à savoir les espaces ruraux et forestiers, sahariens et montagneux, ainsi que les Hauts-Plateaux. Dans ce cadre, il est prévu la création «de pôles agricoles intégrés en tant que levier d'orientation des stratégies de développement agricole et rural». Dans cette perspective, l'intégration de l'innovation et de la numérisation apparaissent en pole position dans le programme du gouvernement. Des mesures complémentaires visant à accroître la production et à en améliorer les procédés, ainsi qu'à développer le secteur, sont également au menu de ce Plan d'action. On citera, dans ce chapitre, la relance et le soutien des filières agricoles stratégiques et industrielles, dont les céréales, le colza, le maïs, la betterave sucrière, etc. Le secteur de l'agriculture mise aussi sur «la promotion de l'investissement privé, essentiellement», à travers des mesures pratiques et incitatives. La production des semences, des plants et des géniteurs fera l'objet d'un programme de dynamisation, est-il mentionné dans le Plan du gouvernement. Des plates-formes logistiques devront également être mises à profit, dans le but de renforcer les dispositifs de régulation. Plusieurs objectifs escomptés de cette nouvelle politique du secteur, dont une meilleure connaissance et identification des pôles de production et de croissance, en vue d'un meilleur ciblage et orientation pour des aides publiques. Cela permettra également l'établissement d'une cartographie des différentes zones potentielles, «le développement de la production agricole, la rationalisation des importations des céréales, l'extension des surfaces irriguées, le lancement du dispositif de traçabilité de la farine panifiable, l'optimisation du taux de collecte et la mise en place de la triangulaire Onab-Alviar-Eleveurs».
Le développement et l'assainissement du foncier agricole sont également des outils qui devront concourir à améliorer la croissance. Le Plan d'action du gouvernement fait état également d'«un renforcement de l'encadrement financier, de l'assurance agricole et de la protection sociale par l'institution du Crédit mutuel rural (CMR), la mise en place d'un dispositif d'assurances des calamités agricoles (Daca) et la couverture sociale des agriculteurs». Talon d'Achille du secteur, les systèmes d'information et les statistiques feront l'objet d'un renforcement, est-il mentionné, par ailleurs. 

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