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Le ministre de l’hydraulique en visite à Bouira

«Il y a eu une amélioration, mais…»

«Nous ne pouvons pas compter sur les eaux pluviales», a fait observer le premier responsable du secteur.

La journée de ce lundi comptera sans doute parmi les plus longues et les plus éprouvantes pour le ministre de l'Hydraulique en visite, à Bouira. Non seulement le programme conçu à cet effet qui l'a porté aux quatre coins de la wilaya, avec des haltes plus ou moins prolongées à chaque point, a semblé interminable, mais sa propre intervention qui a suivi l'exposé chiffré et détaillé de la directrice du secteur sur la situation qui prévaut en matière d'AEP et le déficit enregistré en l'occurrence, n'a pas été des plus courtes.
Le ministre a commencé par reconnaître que les moments par lesquels passe la wilaya sont difficiles, même si le reste du pays n'est guère plus épargné. Il a cité à titre illustratif le barrage de Koudiet Acerdoune, le plus affecté des trois par la sécheresse.
À telle enseigne que sa mise au repos a été envisagée. La situation s'est beaucoup améliorée, depuis, avec les dernières pluies. Cependant la crise demeure et la preuve, le ministre la voyait dans certaines communes qui ne reçoivent l'eau que tous les huit même dix jours. Cela est intolérable à ses yeux.
«Le citoyen souffre encore de cette situation. Nous devons travailler pour que cela cesse», a-t-il déclaré. Et de rappeler que les moyens existent pour enrayer cette crise qui s'annonçait depuis huit ans. «Nous ne pouvons pas compter sur les eaux pluviales», a-t-il fait observer. «Nous ne pouvons pas attendre 6 et 7 mois qu'il pleuve. Nous avons les fonds, les programmes qu'il faut et les ressources ne manquent pas», a-t-il ajouté encore.
Aussi a-t-il exhorté à plus d'efforts et de coordination, considérant que si l'AEP constitue la priorité des priorités, il reste que l'agriculture est la pierre angulaire de l'économie.
Pour l'AEP, le ministre, en plus des trois barrages qui ne pouvaient pour se remplir qu'attendre la pluie, le ministre a fait savoir que deux grands projets vont être lancés prochainement afin d'amener l'eau de la station de dessalement de l'eau de mer de Boumerdès et de Béjaïa vers le barrage de Koudiet Acerdoune et vers celui de Tilzdit. Commentant cette politique de l'eau qui élargit l'éventail des moyens, le ministre s'est félicité que le procédé de dessalement de l'eau de mer qui s'est longtemps confiné au littoral, tende à pénétrer plus avant dans le pays. «Nous avons le feu vert», a-t-il dit à ce propos.
S'il a parlé de l'agriculture et appelé à plus d'adhésion autour de cette bataille de l'eau qui ne peut que se terminer par une victoire sur la fatalité imposée par le changement climatique, il n'a pas, dans son intervention, oublié les autres secteurs comme l'industrie, le tourisme qui dépendent autant que l'agriculture de l'eau. «Il faut en finir définitivement avec cette crise. J'appelle l'hydraulique et l'agriculture à travailler en étroite collaboration», a-t-il exhorté à la fin.
À Bouira, il a donné le signal au projet de remise en service du réseau d'AEP qui alimentait la ville de Bouira à partir de Tlzdit. De Tahgzout, où il s'est rendu, il a supervisé le projet de raccordement au réseau AEP pour 4 localités: Ath El Kadi, Talaghoulal, El Kef et Ouarkoub. À Haïzar, il a lancé les projets de réalisation de deux réservoirs, un de 500 m3 au village Sélim et l'autre de 300 m3 au lieudit Ighil Ouzougher. Poursuivant son périple dans l'est de la wilaya, il mettra le cap cette fois sur la commune d'Adjiba, où, au lieudit Oued Bared, il a inspecté la station de stockage réalisée par l'Agence nationale des périmètres irrigués et lancé le projet de renforcement d'AEP au profit du village Tel El Ahmar, dans la même commune. Un exposé lui a été présenté, alors, sur la situation qui prévaut au niveau des stations d'épuration qui existent au barrage de Tilzdit.
À Sour El Ghozlane, il s'est enquis de l'état de fonctionnement de la station d'épuration et de la façon dont les eaux usées seront acheminées vers la plaine des Arribs (Aïn Bessem), en vue de leur utilisation par les périmètres irrigués.

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