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Béjaïa

Le Satef teste ses forces

«Nous refusons et rejetons les élections des commissions des oeuvres sociales, car nous considérons que le syndicat contrôle, mais ne gère pas», indiquait Boualem Ziani.

Afin de marquer sa présence dans le secteur de l'éducation et de la formation professionnelle et mesurer son poids au sein de ces institutions, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) a initié, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa.
Cette action, décidée par les membres du conseil de wilaya du Satef, a vu la participation de plusieurs dizaines de délégués syndicaux représentant les travailleurs et travailleuses, des différents établissements et tous les militants épris de justice, à un rassemblement de protestation, symbolique, mais qui en dit long sur les intentions de ce partenaire social.
Le Satef, qui a déjà apporté son soutien à l'ex-secrétaire général du Cnapest, Slimane Zenati qui a comparu avant-hier devant la justice dans une affaire liée à ses activités socioprofessionnelles, se veut un syndicat de dialogue et déplore le silence de la tutelle concernant ces poursuites judiciaires contre des délégués et représentants des travailleurs, qu'il considère comme des « mesures coercitives et restrictives», qui n'ont pour objectif que «de museler toute activité syndicale».
Le dossier des oeuvres sociales de l'Education nationale, qui ne cesse de susciter la tension dans un secteur déjà secoué par la colère des travailleurs, n'a pas été en reste. Le Satef, tout comme les autres syndicats ne cache pas ses craintes et son mécontentement, considérant que les syndicats doivent être des contrôleurs et non des gestionnaires. Le Satef déclare refuser de participer au scrutin, qui a réellement commencé hier.
Le Satef adopte ainsi la même position que le CLA et le Snccopen et estime que ces élections ne sont qu' «une mascarade».
Par ailleurs, la question de la retraite et des augmentations de salaires a été au menu de cette manifestation. Le Satef exige une caisse commune pour la retraite et une augmentation de 600 points au minimum, du point indiciaire pour chaque catégorie, une manière de relever un peu le pouvoir d'achat des travailleurs. « Nous revendiquons également un régime unique de salaires et de retraites», conclut Boualem Ziani, du Satef, avant la fin du rassemblement.

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