Le second souffle

Un challenge pas impossible, il suffit juste d'allier l'art à la manière. C'est là, les non-dits d'Abdelkader Djellaoui, wali d'Annaba, lors d'une visite d'inspection dans les zones industrielles (ZI) et celles d'activités commerciales (ZAC) de la wilaya, à savoir la ZI d'Aïn Esayd (Aïn El Berda), de Berrahal et d'Oued El Aneb ainsi que celle d'El Bouni. En effet, estimant à sa juste valeur le potentiel des investissements et des projets, lancés dans différents secteurs, le premier responsable a affiché un optimisme à l'égard de la dynamique que connaît la diversité du secteur de l'investissement à Annaba. Une wilaya qui dispose de tous les atouts afin de créer la richesse tant prônée par les pouvoirs publics. Ce constat reflète l'engouement des investisseurs et des porteurs de projets, dont les dossiers sont restés, des années durant, dans les tiroirs «poussiéreux» de l'administration locale.
Un manque à gagner en matière de développement économique local et national, qui a fini par être rattrapé, grâce aux décisions du président de la République, dont entre autres, l'assainissement du foncier industriel et la création de cellules d'écoute et d'accompagnement des investisseurs. Un organe dont la mission est de lever les contraintes administratives entravant le développement de l'investissement dans toutes les wilayas du pays, parmi elles, Annaba. Si aujourd'hui le potentiel des investissements industriels, tous secteurs confondus, affiche une courbe ascendante, c'est parce que toutes les conditions et surtout le climat pour son développement sont assurées.
Depuis l'aménagement des zones industrielles, jusqu'à la récupération des assiettes foncières non exploitées, en passant par la levée des entraves, toutes ces mesures ont profité aux vrais investisseurs et porteurs de projets.
Aujourd'hui, la donne semble avoir changé notamment avec cette autre décision du chef de l'État portant octroi de 19 autorisations d'exploitation définitives au profit d'opérateurs actifs dans divers secteurs, au niveau des zones industrielles respectives de Berrahal et d'Ain Esayed. Une initiative traduisant, une fois de plus, l'intérêt que porte l'État au secteur de l'investissement dans la wilaya d'Annaba, dont son premier responsable veut faire un véritable pôle d'information par excellence, à travers la prise en charge des stagiaires des centres de formation et même de l'université. En somme, le wali veut créer une synergie entre le secteur de l'investissement et celui de la formation.
Une volonté qui répond aux conditions de la formation, appelées à tenir compte du marché de l'emploi, à travers des stages adéquats, à la demande. Le secteur de l'investissement semble être l'idéal pour le secteur de la formation, qui est un réceptacle afin d'apporter le support nécessaire aux stagiaires des centres de formation.
Cette vision à double sens, avec un profit «be to be» profitera certainement aux deux parties. Une main-d'oeuvre qualifiée, avec une expérience d'exercice dans divers créneaux, qui répond aux besoins du marché du travail, pour le secteur de la formation. Et un apport en ressources humaines, susceptible de booster la production des investisseurs. Ces derniers sont appelés à s'inscrire dans la dynamique de la relance économique locale et nationale que connaît le pays. Un challenge relevable pour les investisseurs de la wilaya d'Annaba qui disposent de tous les potentiels, dont les zones industrielles et l'accompagnement des pouvoirs locaux. Ces derniers, qui ne ménagent aucun effort pour propulser le développement de l'investissement économique pluridisciplinaire à travers toutes les zones industrielles. Ces dernières où l'on déplore au niveau de certaines d'entre elles, quelques insuffisances d'approvisionnement en énergies électrique et gazière.