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Le nombre de décès dus au Covid-19 toujours élevé

Les explications de Benbouzid

Le ministre de la Santé a fait part de son inquiétude quant à la baisse des réserves de sang. Il appelle les Algériens à se mobiliser, à cet effet, avec un petit geste qui va sauver des milliers de vies...

La troisième vague de la Covid-19 en Algérie est en pleine décrue. Le nombre quotidien des contaminations est descendu sous la barre des 1000 cas/jour. Une tendance baissière qui se maintient depuis plus d'une semaine. Ce qui a permis, comme le confirme le personnel hospitalier, une baisse de la pression au niveau des établissements sanitaires.
Les professionnels de la santé sont donc unanimes à dire que nous avons dépassé le pic de ce troisième «tsunami». Une bonne nouvelle qui ne traduit, cependant pas, le nombre des décès. Dans les bilans officiels communiqués par le ministère de la Santé, le nombre quotidien des décès demeure très élevé. Lundi dernier, 36 décès ont été recensés. Une situation qui inquiète au plus haut point le ministre de la Santé. Abderrahmane Benbouzid. «Nous nous réjouissons de la baisse du nombre des contaminations mais nous restons inquiets par rapport au nombre des décès», a confié le ministre, lundi dernier, en marge d'une cérémonie sur le lancement d'une campagne nationale de dons de sang.
Le Premier responsable de la santé explique cette situation par la virulence de la nouvelle souche du coronavirus qui circule en Algérie, à savoir le variant Delta. Toujours, selon le ministre, ce «mutant» est aussi derrière le fait qu'on n'ait pas encore vu une baisse significative de la pression au niveau des centres d'accueil des malades atteints de Covid-19.
«Cette souche s'attaque aux systèmes respiratoires et digestifs de façon très très virulente. Ce qui fait que les traitements hospitaliers sont plus longs qu'avec l'Alpha», a-t-il soutenu en indiquant que certains patients avaient leurs poumons presque totalement détruits.
Des dégâts qui entraînaient donc beaucoup plus de décès chez les patients fragiles, mais aussi ceux qui ont reçu de grosses charges virales. De plus, Benbouzid fait savoir que ces atteintes respiratoires nécessitent que les patients soient oxygénés artificiellement en permanence. «Cela avec de grosses quantités », atteste-t-il pour justifier le fait que la pression demeure encore sur ce produit vital malgré la baisse des contaminations.
Toutefois, le même responsable se montre confiant quant à l'amélioration de la situation d'ici une semaine.
«Le nombre de patients hospitalisés devrait baisser d'ici une semaine», a-t-il souligné, non sans évoquer une plus grande disponibilité de l'oxygène médical dans les prochains jours.
D'ailleurs, dimanche dernier, 1500 nouveaux concentrateurs d'oxygène ont été réceptionnés par le ministère de la Santé. Ce qui porte leur total à 4050 reçus depuis le 25 juillet 2021. Il faut y ajouter 3000 au- tres unités offertes par le Pnud Algérie et l'Union européenne dans le cadre du «projet réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie».
En plus de cela, il y a de nombreux équipements de ce genre acquis par les particuliers, associations ou offerts par la diaspora. Il y a également 22 générateurs d'oxygène qui vont équiper les hôpitaux les plus touchés par la crise.
Neuf générateurs d'oxygène ont été livrés, lundi à Alger, par des opérateurs privés et des associations, à titre de dons au profit d'établissements publics hospitaliers (EPH) dans plusieurs wilayas. Neuf générateurs d'oxygène ont été livrés, lundi dernier, par des opérateurs privés et des associations, à titre de dons au profit d'établissements publics hospitaliers (EPH) dans plusieurs wilayas. Il s'agit des hôpitaux «Tidjani Haddam» à Bir El Ater, «Bekkaria» (Tébessa), «Mohamed Boumaâli» à Aïn Beïda (Oum El Bouaghi) et «Mohamed Boudiaf» à Barika (Batna) ainsi que les hôpitaux de Mostaganem, Hassi Messaoud (Ouargla), Sétif et Makra (M'sila). Ils seront opérationnels avant la fin de la semaine en cours.
La crise de l'oxygène devrait donc bientôt être de l'histoire ancienne. Toutefois, une autre crise pointe du nez. Il s'agit de celle du sang. Avec la situation sanitaire actuelle et les nombreuses victimes des feux de forêt, la demande a nettement augmenté. Ce qui a donné un sacré coup aux réserves dont dispose l'Algérie.
Abderrahmane Benbouzid n'a pas caché sa peur par rapport à cette situation. Il a profité pour appeler les citoyens à se rendre en masse dans les centres de dons de sang afin de sauver des milliers de vies humaines. L'élan fabuleux de solidarité de ces dernières semaines doit se poursuivre avec ce nouveau défi, qui est celui du... sang!

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