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Interpellations et interdiction des marches

Makri : «Je dénonce...»

«Nous irons aux élections pour tenter de faire des législatives une opportunité pour mettre en place un gouvernement d’unité nationale… ».

Le président du MSP, Abderezzak Makri, a dénoncé, hier, à l'occasion de sa conférence de presse tenue au siège du parti à Alger «les interpellations et arrestations des activistes du Hirak et des journalistes».
«Le MSP a déjà dénoncé à travers un long communiqué rendu public récemment, les arrestations et l'interdiction des marches hebdomadaires du Hirak», a-t-il affirmé, en réponse aux questions de journalistes. «Il y a trois jours j'ai publié des communiqués dénonçant clairement, avec des termes des plus virulents les interpellations d'Algériens lors de marches empêchées du Hirak», a-t-il soutenu. Toutefois, ajoute-t-il «si je combatte toutes les violations et interpellations, en revanche je refuse de jouer le rôle d' un porte-parole de quelque affaire personnelle, ou d' utiliser le MSP pour réaliser des intérêts étroits de personne, de groupe de personnes ou de partis...». «On n'a de compte à rendre à personne, le MSP est un parti politique qui dispose de marge de manoeuvre dans le développement économique et les libertés...», a-t-il argué.
«Le parti a vécu la même situation durant les années 1990, quand certains nous accusaient de garder le silence sur l'arrêt du processus électoral et la dissolution du FIS», a-t-il rappelé, soulignant «que la formation du défunt Mahfoudh Nahnah a pu clouer le bec à ses détracteurs en mettant en exergue ses multiples communiqués de dénonciation de l'arrêt du processus électoral et de la dissolution de l'ex-FIS, rendu public précédemment...». «Même chose aujourd'hui, je suis contre les interpellations, la répression des marches du Hirak et l'atteinte au droit de manifester et de s'exprimer librement dans la rue», a-t-il poursuivi.
En outre, il considère que «dans le cas de l' Algérie, où la situation politique n'a pas encore atteint un stade de démocratie garantissant l'alternance pacifique au pouvoir, la marge de manoeuvre d'un parti politique est restreinte, se limitant à la lutte pour les droits et libertés ainsi que les actions en faveur du développement, par le biais d'élus nationaux et locaux...».
«Le parti participe aux élections législatives malgré toute la faiblesse et les failles caractérisant le système électoral», a-t-il réitéré. «Nous irons aux élections pour encourager les électeurs à empêcher la fraude électorale et tenter de faire des législatives anticipées une opportunité pour mettre en place un gouvernement d'unité nationale», a-t-il encore soutenu. Interrogé sur l'éventualité d'un taux d'abstention important lors des prochaines joutes, il répond:« Certes, le boycott des élections est un droit, mais le rôle de mon parti est de convaincre les électeurs que l'abstention servira la pensée unique, l'hégémonie et la domination car les tenants du pouvoir souhaitent que les Algériens boycottent les urnes pour permettre une alternance au pouvoir à leurs partis sans recourir à la fraude.» Lors de l'exposition du programme électoral de sa formation, le chef du MSP a promis d'installer un gouvernement d'unité nationale» si son parti obtient la majorité à l'issue du scrutin des législatives». Extrait de son programme «rêve algérien», son programme électoral s'articule sur cinq axes principaux, à savoir la vision politique, vision économique, grandes réformes, mesures sectorielles, engagement du parti s'il triomphe aux législatives. Sur le plan politique, Makri a promis «de mettre en oeuvre des mesures d'apaisement, en libérant tous les détenus d'opinion au lendemain des législatives si son mouvement obtient la majorité». Il a promis également d'accorder des agréments aux partis et associations, dont les dossiers sont en suspens, déverrouiller le champ médiatique, lancer une initiative de dialogue inclusif sous l'égide du chef de l'Etat, organiser un conférence nationale pour parvenir à un contrat national consensuel, prendre en charge, à travers des opérations de solidarité des besoins sociaux d'urgence. Sur sa lancée, il a promis de faire de l'Algérie une plaque tournante de transit en matière de transport aérien dans 5 ans, parvenir à assurer la sécurité alimentaire dans 10 ans, et classer l' Algérie parmi les 20 pays les plus industrialisés.

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