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L’ex-gendarme faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international

Mohamed Abdallah remis à l’algérie

Déserteur des Forces aériennes frontalières de la Gendarmerie nationale, il est accusé d’appartenance à un groupe terroriste, de complot contre la sûreté de l’Etat et de blanchiment d’argent.

Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international, l'ancien sergent-chef, en fuite, le gendarme déserteur, Mohamed Abdallah, devra être bientôt extradé d'Espagne vers l'Algérie, annonce la Guardia espagnole citée par des sources nationales.
C'est en fin de journée de vendredi dernier que le gouvernement espagnol, via son ministère de l'Intérieur, a validé la décision d'extradition vers le pays d'origine, apprend-on. Le jeune déserteur a été arrêté par la Guardia, il y a près d'une semaine, alors qu'il s'est présenté aux autorités compétentes, en vue de renouveler sa carte de résidence, de 6 mois. Il a été transféré, il y a quelques jours, dans un centre pour immigrés clandestins, dans la ville de Barcelone, en attendant d'être extradé définitivement vers l'Algérie. Il y a lieu de préciser qu'une trentaine de harraga algériens croupissent dans ce centre, rapporte la presse espagnole. On croit savoir que cet ex-gendarme a été interrogé par les services de police espagnole, au sujet de «financements jugés douteux», ainsi que de ses liens avec certains individus résidant en Europe. La justice algérienne reproche au déserteur Mohamed Abdallah «d'appartenir à une organisation terroriste visant à nuire à la sécurité de l'État et porter atteinte à l'unité nationale», le «financement d'un groupe terroriste» et le «blanchiment d'argent».
Trois autres personnes de nationalité algérienne, dont Hichem Aboud, Larbi Zitout et Mohamed Boukhors, alias Amir DZ sont également impliqués dans le cadre de cette affaire et sont confrontés aux mêmes accusations, selon l'arrêt de renvoi de la justice.
Les faits concernent également l'ancien terroriste repenti et membre de l'ex-FIS dissous, qui avait rejoint les groupes terroristes en 1994. Il s'agit de Ahmed Mansouri, dont les liens avec les personnes susmentionnées avaient été établis par la justice, notamment pour ce qui est de l'affaire des «plans visant à instrumentaliser le Hirak, afin de le sortir de son caractère pacifique». Il y a lieu de signaler qu'une vaste campagne de solidarité avait été lancée par un groupuscule d'activistes, qui avaient appelé à une cagnotte pour assurer la défense de ce gendarme fugitif. De leur côté, des ONG spécialisées dans les droits de l'homme avaient lancé, en vain, des appels et animé des campagnes pour faire infléchir la décision de la justice espagnole dans le cas de Mohamed Abdallah.

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