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Changement climatique

Priorité aux mesures préventives

Les spécialistes ont plaidé l’abandon du concept de «la gestion des catastrophes».

C’est dans cet ordre d’idées qu’un conclave a réuni à Annaba, les parties concernées par la gestion des risques de changement climatique, avec pour mot d’ordre : priorité aux mesures préventives. C’est, en effet, la thématique qui a déterminé les travaux du colloque régional auquel ont pris part, outre les autorités locales, des représentants des wilayas de la région est du pays, à savoir Guelma, Skikda, Souk Ahras, El Tarf et Constantine. L’événement intervient dans une conjoncture marquée par un fort impact du changement climatique que subit la planète, avec son lot de conséquences se manifestant par des catastrophes naturelles.
L’Algérie n’étant pas en marge de ces risques majeurs de catastrophes, est appelée à incarner le concept de « gestion des risques » au lieu de celui de « la gestion des catastrophes ». La rencontre régionale était dédiée au diagnostic de la gestion des risques liés aux catastrophes et au changement climatique en Algérie, établi récemment par la Banque mondiale, en collaboration avec la Délégation nationale aux risques majeurs. Ce jugement présente un profil des risques auxquels fait face le pays, décrit l’impact macroéconomique des catastrophes, couvre les avancées effectuées en Algérie ainsi que les défis persistants dans le cycle de la gestion du risque de catastrophe (GRC). Le document vise principalement à fournir un état des lieux sur la GRC en Algérie et à identifier un certain nombre de domaines d’actions prioritaires en vue de renforcer leur résilience en Algérie. Dans sa présentation du diagnostic, Hamid Afra, Délégué national aux risques majeurs, a exposé la « Stratégie nationale de prévention des risques de catastrophes », soulignant la nécessaire transition de la gestion des catastrophes à celle des risques de catastrophes.
Il a mis en avant la nécessité d’adopter des solutions technologiques et des instruments d’alerte précoce, pour faire face aux nouveaux défis liés aux catastrophes et au changement climatique. En plus d’avoir insisté sur l’amélioration des mécanismes de coordination entre les différents acteurs, Afra a souligné la priorité accordée au domaine de la prévention afin d’assurer une gestion efficace des risques majeurs, notamment, a-t-il rappelé, sur la base de la connaissance soutenue de la cartographie des risques au niveau des territoires. Il a évoqué la lourde facture que l’État paye pour faire face aux catastrophes naturelles. Il a affirmé qu’entre 2004 et 2023, l’Algérie a dépensé 442,95 milliards de dinars, uniquement pour les dégâts causés par les inondations. Il faut souligner que les dépenses publiques destinées à faire face aux catastrophes en Algérie, notamment les inondations, les feux de forêt et les séismes, ont dépassé durant les 20 dernières années, la moyenne de plus de 225 millions de dollars/, dont 70% destinés à la réparation des dégâts occasionnés par les inondations. C’est là toute l’importance et l’urgence de ce programme de gestion des risques majeurs des catastrophes et surtout les moyens de préservation, inspirés du 33e engagement du président Tebboune, dont l’objectif est la protection de la vie des citoyens et de leurs biens. L’organisation de cet événement régional intervient dans un contexte marqué par la mise en place d’une nouvelle approche de gestion des risques de catastrophes, consacrée dans la nouvelle loi relative aux règles de prévention, d’intervention et de lutte contre les risques de catastrophes dans le cadre du développement durable, adoptée dernièrement par les deux chambres du Parlement. Des réunions de coordination des commissions locales chargées de la veille ont été tenues à Oum El Bouaghi, M’sila et Béni Abbès pour élaborer les plans d’organisation de secours Orsec et effectuer des opérations de simulation cycliques. Sur la même lancée, et en application des instructions du ministre de l’Intérieur, appelant à la mise en place d’une approche préventive face aux feux de forêt, quelques wilayas ont installé les commissions chargées de la protection des forêts et de la lutte contre les risques d’incendies notamment au niveau des zones à risque, à l’instar de Béjaïa, Skikda, El Tarf et Tipaza. 

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