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Le groupe réalisera des projets communs avec sediver

Sonelgaz met un pied en France

Le joint-venture Sediver-Sonelgaz représente un saut dans le domaine de l’industrie électrique.

Sonelgaz a entamé une rencontre de travail avec Sediver France, dans le cadre d'un partenariat qui a été lancé depuis 2018 dans le domaine de la fabrication d'isolateurs de lignes électriques.
Il s'agit d'une nouvelle dynamique de coopération qui vient d'être lancée entre le président-directeur général (P-DG) du Groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, et le directeur général de Sediver France, Michel Moulin, dans la perspective de renforcer la coopération bilatérale concernant le suivi des projets communs.
Dans ce sens, la Sonelgaz a examiné des «dossiers liés à le joint-venture Sediver Algérie crémée en 2018 et qui est le fruit d'un partenariat entre Sonelgaz, Sediver France, l'Entreprise d'électrification d'Algérie (AL-Elec) et l'Entreprise nationale des verres et abrasifs (Enava), lesquels ont été examinés», précise le communiqué.
Le domaine électrique et plus précisément celui lié à la fabrication d'isolateurs de lignes électriques est important, voire stratégique, pour l'Algérie qui cherche à développer ce secteur et de le maîtriser. C'est pourquoi ce partenariat entre l'Entreprise d'électrification d'Algérie (AL-elec) et la joint-venture Sediver Algérie est appelé à connaître plus d'approfondissement et de coopération, afin que l'industrie dans la fabrication, des isolateurs de lignes électriques connaisse un développement profond en Algérie.
Le P-DG du Groupe Sonelgaz a rappelé l'importance du partenariat liant Sonelgaz à l'entreprise française, en précisant en la matière que «cette réunion vient hisser ce partenariat à un niveau (plus) élevé et plus important. prendre des décisions permettant de rattraper le retard accusé au niveau de plusieurs projets, d'autant que Sonelgaz est un acteur incontournable dans la dynamique du décollage économique que connaît l'Algérie», a rappelé Mourad Adjal.Celui-ci a soulevé la question du partenariat qu'il faut hisser au rang d'une coopération profonde et importante, soulignant que «le respect du principe de partenariat entre les deux parties algérienne et française conformément à la règle gagnant-gagnant, est le principe de base sur lequel Sonelgaz fonde ses relations avec ses parties prenantes internes et externes. Le gagnant-gagnant est le principe consacré dans ce partenariat selon Adjal, dans le secteur de la fabrication des isolateurs de lignes électriques.
Pour rappel, le capital de cette joint-venture, dénommée Sediver-Algérie, est détenu par Sediver à hauteur de 49%, contre 20% pour AL Elec, 16% pour la Sonelgaz et 15% pour l'Enava.
Lors de la dernière réunion entre le P-DG de Sonelgaz, et le DG de Sediver France, il a été décidé par la Sonelgaz qu' «il est impératif de prendre des décisions urgentes et sérieuses», allusion faite à la signature de l'annexe de l'accord de partenariat entre les deux parties, qui concerne «la réalisation du projet de fours de fabrication d'isolateurs en verre et au parachèvement de la chaîne de montage, et pour l'accélération de la cadence de livraison de certaines commandes d'isolateurs de lignes électriques, en prévision de l'été 2024», mentionne-t-on.
Il faut signaler que le partenariat entre la joint-venture Sediver Algérie et la Sonelgaz à travers ses filiales, représente un véritable enjeu économique dans le domaine de l'industrie électrique.
Dans ce registre, le partenariat, qui couvre une enveloppe d'investissement de «2 971 millions de dinars (2,971 milliards de dinars) et d'un capital social de 894 millions de dinars emploiera 154 agents. Son objectif, outre la fourniture de l'équipement au Groupe Sonelgaz et ses filiales spécialisées, est d'atteindre un taux d'intégration industriel de 44% à son démarrage, avant de passer à 100% après 16 mois de production. Sediver-Algérie produira près de 1,8 million d'isolateurs par an, dont 20% à 30% seront destinés à l'exportation», expliquent les experts algériens.
Les responsables de la Sonelgaz estiment que «ce projet est d'une importance primordiale, au vu de la consistance du plan de développement du groupe Sonelgaz pour la prochaine décennie. Il vise à satisfaire, en priorité, les besoins du marché national en matière d'isolateurs pour les lignes haute et moyenne tension».
L'Algérie semble avoir décidé d'aller vers l'investissement direct sans que cela fasse l'impasse sur le grand enjeu de l'économie nationale, à savoir la relance concrète de l'industrie, sur fond de véritable diversification. 

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