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Plus de 200 morts sur les routes durant le Ramadhan

Un mois sacré sanglant!

Le bilan s’est alourdi les premières journées de l’Aïd où dix personnes ont trouvé la mort et 348 autres ont été blessées.

Une hécatombe! Nos routes ont été particulièrement meurtrières durant le mois de Ramadhan. Plus de 200 morts!
Le bilan s'est alourdi les premières journées de l'Aïd où dix personnes ont trouvé la mort et 348 autres ont été blessées.
Les statistiques sont implacables. 206 morts et 747 blessés ont été enregistrés, dans 580 accidents de la circulation, par les services de la Gendarmerie nationale durant les 28 premiers jours du Ramadhan. Quelles en sont les causes?
«Le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents, en raison du non-respect du Code de la route», a indiqué lundi dernier le responsable de la communication au Centre d'information et de coordination routière de la Gendarmerie nationale, Abdelhamid Amrani. Plusieurs facteurs y ont contribué: la négligence des conducteurs qui occupe la peu reluisante première place a provoqué 82 accidents, la circulation volontaire sur la voie gauche est responsable de 49 accidents, la non-rétrogradation de la vitesse aux virages 45, le non-respect de la distance de sécurité 41 alors que l'imprudence des piétons est à l'origine de 37 d'entre eux.
La faucheuse ne s'est pas hélas arrêtée là et a redoublé de férocité. Pas moins de dix personnes ont rendu leur dernier souffle et 348 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus à travers différentes régions du pays, a fait état un bilan rendu public jeudi par les services de la Protection civile. Soit le second jour de l'Aïd.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d'Ouargla où deux personnes sont décédées, suite au dérapage d'un véhicule sur le chemin de wilaya 204, commune d'Aïn El Beidha, ainsi que dans la wilaya de Skikda où deux personnes ont trouvé la mort et deux autres ont été blessées dans le dérapage d'un véhicule léger au niveau de la commune Hammadi Krouma.
La liste noire s'est allongée malgré le plan de prévention spécial mis en place par le commandement de la Gendarmerie nationale à l'occasion de l'Aïd El-Fitr; afin d'assurer la sécurité des citoyens. Chaque jour qui passe est entaché de deuil et confirme que les automobiles, les camions et les véhicules de transport des voyageurs sont devenus des cercueils ambulants et nos routes des cimetières potentiels.
L'Algérie se vide de ce qu'elle a de plus précieux: ses forces vives, ses enfants. Une fin tragique. Elle alimente une comptabilité macabre qui donne des sueurs froides et occasionne des traumatismes indélébiles, pour leurs proches. Comment mettre fin à cette hécatombe? Faut-il durcir encore la législation en la matière? Jeter les conducteurs délinquants en prison? Ou bien prôner le retour à des mesures encore plus «coercitives»? Ce sont certainement toutes ces propositions qui doivent être mises en oeuvre. Le ferment de ce fléau ayant été répertorié. Il reste à en extirper les germes. Le facteur humain et le mépris de la loi, qui ont été identifiés comme les principales causes du décès de quelque 4000 Algériens, en moyenne, par an, appellent les services concernés à répondre fermement à la délinquance routière. Le relâchement en matière de sanctions et de retraits de permis de conduire conduit sans coup férir les usagers de la route à moins de prudence. Ce qui chaque année se traduit par des milliers de morts. Il ne faut même pas lire entre les lignes pour comprendre que si l'on en est là aujourd'hui c'est que l'on a longtemps fermé les yeux. L'ivresse, celle des chevauchées fantastiques qui font monter l'adrénaline, l'utilisation du téléphone portable au volant... sont probablement autant de facteurs qui conduisent à tous ces drames quasi quotidiens qui amènent à ôter la vie ou à hypothéquer la sienne (celle du conducteur). La réglementation de la circulation routière et le respect du Code de la route sont devenus des chantiers prioritaires. Chaque mort est un mort de trop.

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