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Membre fondateur du journal Le Soir d’Algérie

Zoubir Souissi nous quitte à 78 ans

Le monde médiatique algérien est en deuil et les confrères de la presse sont unanimes : c’est un immense journaliste qui vient de nous quitter.

Zoubir Souissi, journaliste-écrivain, est décédé hier, à l'âge de 78 ans à Alicante en Espagne. Selon le collectif du Soir d'Algérie, le défunt, qui avait des soucis de santé était bloqué en Espagne depuis la fermeture des frontières suite à la pandémie du Coronavirus. Chroniqueur de talent, le défunt Souissi a embrassé très jeune le métier de journaliste. Il a débuté sa riche carrière à la fin de l'année 1965, d'abord en tant que collaborateur au bureau d'Alger-républicain, avant de rejoindre le quotidien régional an-Nasr, édité à Constantine. Mais comme cela a été le cas pour le journal La République à l'Ouest, an-Nassr, va être à son tour arabisé. Dans son livre, «Journalistes algériens Destin individuel, histoire collective», le journalise et écrivain Mohamed Koursi rapporte que les autorités de l'époque, avaient offert au collectif rédactionnel trois possibilités: ouvrir un bureau régional d'El Moudjahid, intégrer un nouveau journal sportif en gestation EL Hadef, ou rejoindre la rédaction centrale d'El Moudjahid à Alger. Pour Souissi, note Koursi, ce sera Alger. Il intègre la rédaction centrale d'El Moudjahid au début des années 1970 où il occupera le poste de chef de rubrique. Il passera ensuite dans différentes rédactions : Algérie Actualité, il a dirigé la grande équipe de Révolution Africaine (Revaf) à la fin des années 80 et il a fait également un passage à l'APS. Il devait d'ailleurs occuper le poste de chef de bureau de l'APS à Rabat au Maroc, une offre qu'il a déclinée pour lancer avec Fouad Boughanem, Farah, Saifi et Bedrina le quotidien Le Soir d'Algérie en 1990. Il assurera la direction de ce journal pendant une dizaine d'années. Le 3 mai 1993, il est à Windhoek en Namibie quand la Journée de la liberté de la presse est proclamée. De compagnie très agréable, il était aimé et respecté de tous pour ses qualités humaines et professionnelles. C'est ainsi qu'il présidera le Conseil d'éthique et de déontologie de la presse, mais l'expérience n'a pas été une réussite. L'urgence était à la formation et à l'enchaînement de la nouvelle vague de journalistes qui arrivaient sur la scène médiatique au moment où la guerre contre l'intégrisme islamiste faisait rage. Le bilan de ces nouveaux soldats de la plume a été lourd: 120 d'entre eux ont été fauchés par les balles assassines du terrorisme. Le défunt est également auteur de deux romans, «Les tribulations du Caméléon» et «La tête des orphelins».

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