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La déclaration d'Alger accule l'entité sioniste

500 avocats documentent les crimes de guerre

«Ce sont ceux qui attaquent le droit international qui accusent la CPI d'antisémitisme et son juge d'incompétent.»

Conférence internationale «justice pour le peuple Palestinien»

L'avenir de la Palestine passe par le droit international. Les défenseurs des droits des Palestiniens entendent, à ce titre, inonder le bureau du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) de témoignages qui mettent en évidence le crime de génocide commis contre la population de Ghaza. C'est ce qu'il ressort de la Conférence internationale d'Alger «Justice pour le peuple palestinien», dont les travaux ont été clôturés, jeudi dernier, au bout de deux jours d'étude et de concertation entre juristes et experts.
L'avocat français, Gilles Devers, qui représente les Palestiniens devant la CPI, rappelle qu'en ce qui concerne la question palestinienne, le droit international a pleine valeur. «Ce sont ceux qui attaquent le droit international et qui le méprisent qui disent que la Cour est antisémite et que le juge est incompétent.» Devers qui a activement participé à l'évènement d'Alger ajoute: «Le peuple palestinien qui n'a pas d'armée a, à ses côtés, une armée d'avocats décidés à défendre sa cause devant les tribunaux, avec toute la rigueur que dicte leur profession.» «Nous privilégions la CPI qui est le terrain le plus sûr pour les Palestiniens. Nous disposons de preuves précises pour des faits marquants qui nous permettent d'obtenir des mesures urgentes que nous sollicitons, notamment des mandats d'arrêt contre les responsables de l'entité sioniste et responsables de crimes de guerre. Nous mettons donc en avant des faits significatifs qui attestent de l'entreprise génocidaire à Ghaza», ajoute Devers. «La Déclaration d'Alger» qui a sanctionné les travaux de la Conférence internationale «Justice pour le peuple palestinien», a ainsi appelé à porter plainte auprès du bureau du procureur général de la CPI et à intenter des actions pénales à l'encontre des responsables et des autorités de l'occupation sioniste, auteurs de génocide contre le peuple palestinien. «La Déclaration d'Alger pour la justice pour le peuple palestinien», a mis l'accent sur la nécessité de porter plainte auprès du bureau du procureur général de la CPI, conformément au plan juridique établi qui sera pris en charge par la commission de suivi issue de la conférence. Est-il indiqué. Il s'agit donc de traîner devant les juridictions internationales compétentes et autres tribunaux qui ont adopté le principe de compétence universelle, particulièrement la CPI «les auteurs de crimes de guerre et de crimes génocidaires» commis à l'encontre du peuple palestinien. Dans le même contexte, il est recommandé de s'adresser aux organisations et aux instances internationales mentionnées dans les recommandations de la conférence, en vue de poursuivre l'entité sioniste occupante.
À ce titre, la commission qui sera formée, comprend le président de l'Union nationale des ordres des avocats algériens (Unoa), le président du Syndicat national des magistrats algériens (SNM), le bâtonnier des avocats jordaniens, également président de la session en exercice du bureau permanent de l'Union des avocats arabes, coordonnateur général du soutien juridique de l'Union, ainsi que le bâtonnier des avocats de Palestine.
La commission est habilitée, selon son appréciation, à ajouter un nouveau membre. Les recommandations jointes résultant des travaux des ateliers (51 recommandations) sont considérées comme «une partie de cette Déclaration, ainsi que de sa feuille de route», est-il par ailleurs mentionné. Les participants à la conférence ont fermement condamné l'agression brutale menée par les forces d'occupation contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, notamment les bombardements aveugles aériens, terrestres et maritimes, ciblant les agglomérations et les bâtiments civils vitaux, la destruction des infrastructures de base, des universités, des hôpitaux, des mosquées, des églises. «Les bombardements ne visent ni les tunnels ni les responsables de la résistance armée. Les bombardements sont là pour détruire toute habitation et pour forcer les populations civiles à l'exil et à quitter Ghaza; et ce pour reconquérir des territoires.
La ville au nord de Ghaza, de 52 000 habitants a été entièrement rasée dans cette optique», fait savoir l'avocat Giles Devers qui estime que l'usage de certaines bombes sur des populations civiles, le blocus imposé aux Ghazaouis coupés de l'aide humanitaire, autant de matière pour caractériser le crime de génocide. Notons que Docteur, Sami Abu Zuhri, chef du département politique du Mouvement Hamas à l'étranger, a appelé, à partir d'Alger, toutes les forces politiques et juridiques à soutenir le peuple palestinien.

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