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La date du 12 juin signera la fin de l’actuel gouvernement

Ce qui attend le nouvel Exécutif

Il héritera de projets vitaux à concrétiser : sortir le pays de sa dépendance au pétrole, construire une véritable industrie automobile, réussir la transition énergétique...

Un nouveau jalon qui participera à l'édification de l'Algérie nouvelle sera posé dans moins de deux mois. Un nouveau gouvernement sera issu des élections législatives du 12 juin qui s'annoncent ouvertes à tous les pronostics. Les partis de l'ex-alliance présidentielle: Front de Libération nationale, Rassemblement national démocratique notamment et leurs soutiens TAJ et MPA ont tous été éclaboussés par des affaires de corruption, leurs ex-dirigeants jetés en prison, ce qui leur a porté un énorme préjudice Réussiront-ils à réoccuper la scène politique? La question se pose, mais force est de constater que ces «machines électorales» qui broyaient leurs concurrents ont perdu de leur superbe, ce qui ouvre la voie à une situation inédite depuis l'accession de l'Algérie à l'indépendance, d'autant plus que l'opposition a tranché pour le boycott. Quel que soit sa couleur l'Exécutif qui sera constitué après le 12 juin héritera de projets vitaux à concrétiser: sortir le pays de sa dépendance au pétrole, construire une véritable industrie automobile, réussir la transition énergétique...Des challenges à relever qui sont certes passionnants mais qui demeurent vitaux pour l'avenir du pays. C'est dire si les hommes et les femmes equi auront pour mission de les concrétiser auront du pain sur la planche. L'après Covid-19 s'annonce décisif mais il reste cependant à vaincre la pandémie de Covid-19, ce qui est encore loin d'être le cas, le nombre de contaminations n'est pas affolant, sa croissance inquiète les spécialistes, alors que la campagne de vaccination est en train de patiner. La gestion de la crise sanitaire demeure, dans ces conditions, prioritaire. Un challenge majeur que le nouveau gouvernement doit absolument relever pour se consacrer à la concrétisation du nouveau modèle économique qui doit réduire la dépendance du pays à son or noir. Mettre un trait définitif sur la rente pétrolière à laquelle il s'est adossé depuis l'accession à son indépendance. Sur le plan social le nouvel exécutif aura à faire taire la grogne qui s'est amplifiée depuis le début du mois de Ramadhan avec l'exceptionnelle flambée généralisée des prix des produits de large consommation (légumes, viandes rouge et blanche, fruits, eaux minérales, produits laitiers...). Un phénomène récurrent, qui dure depuis des années face auquel les ministres du Commerce et de l'Agriculture actuels ont fait chou blanc. Le phénomène a été exacerbé avec la tension qui pèse sur l'huile de table. Parmi les autres urgences il y a bien sûr celle de la réduction de la facture des importations qui saigne l'économie nationale. Une facture salée qui oscillera autour des 60 milliards de dollars en 2014 et qui a été sensiblement réduite l'an dernier pour se retrouver à 34,4 milliards de dollars! Une dynamique qu'il va falloir maintenir tout en honorant l'objectif fixé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune d'augmenter les exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars, d'ici fin 2021. Le dossier du montage automobile qui a tellement fait couler d'encre doit trouver son épilogue. Le président de la République a décidé de passer l'éponge sur cette expérience, visiblement ratée et de repartir du bon pied. De nouvelles conditions sont fixées pour relever le challenge. Quelles sont-elles? «Si ce montage automobile n'aboutit pas, d'ici 3 ou 4 ans, conformément au cahier des charges, à la réalisation d'une intégration d'au moins 40%, à la création de postes d'emploi et à la fabrication de pièces de rechange algériennes, il n'y aura pas de montage automobile», avait prévenu Abdelmadjid Tebboune. Il y aura aussi la problématique de la relance de la dynamique pour l'émergence d'une énergie verte durable, celle de l'économie de la connaissance et de l'innovation, qui constitueront le pivot de la stratégie économique du prochain Exécutif. L'autre cible sera de faire la part belle aux investissements directs étrangers, avec comme bras armé une nouvelle loi sur les hydrocarbures, la suppression du 51-49 pour les secteurs qui ne touchent pas à la souveraineté du pays et un Code des investissements qui ne devrait pas tarder à voir le jour. Le nouveau modèle de croissance économique dont les jalons ont été jetés à travers la création d'un ministère de l'Economie de la connaissance et des Star-up qui constitue un des engagements phares du chef de l'Etat doit être porté à bout de bras pour le sortir de sa gestation.
Le chantier est esquissé. Deux rencontres phares lui ont été consacrées. Un Plan de relance en août 2020 et une Conférence nationale sur les start-up au début du mois suivant.
Le dossier des zones d'ombre dont le locataire d'El Mouradia a fait une de ses priorités fera partie de tous ces défis qui attendent le prochain gouvernement.
Les relever sera une autre paire de manches... 

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