{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Retour des grands dossiers de corruption

Des figures du «clan» à la barre

Mohamed Loukal sous mandat de dépôt, Noureddine Bedoui sous contrôle judiciaire, les Tayeb Louh, Saïd Bouteflika et Ali Haddad comparaîtront le 10 octobre pour entrave à la justice. Et la mécanique reprend de plus belle.

Le procès qui s'ouvre le 10 octobre, semble être le plus important, vu le poids des personnes qui vont passer à la barre pour «entrave à la justice, à l'époque où Louh était ministre de la Justice. Parmi les griefs retenus, il s'agirait d'annulation de mandats d'arrêt internationaux contre Chakib Khelil, sa femme et ses deux enfants. Seront entendus dans cette affaire, l'inspecteur général et SG de Louh au moment des faits, Laâdjine Zouaoui. Comparaîtront également des magistrats suspects dans la même affaire.
Il est aussi question du procès opposant Ali Haddad à la chaîne Beur-TV, ajoute-t-on. Tous ces dossiers seront traités devant le tribunal criminel de Dar El Beïda. La liste reste ouverte, bien évidemment, pour les figures du «clan», surtout quand on garde à l'esprit l'arrestation rocambolesque de Ould Kaddour, en rapport avec la raffinerie Augusta, achetée dans un mauvais état. Comme elle inclut les personnes en fuite, à leur tête l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, l'ancien ministre de l'Industrie Abdessalem Bouchouareb ou l'ex- général Ghali Belkecir, etc. La liste est très longue, mais on ignore, pour l'heure, la manière dont se fera le rapatriement de l'argent détourné et qui repose dans les banques à l'étranger. Dans une récente déclaration du Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, devant l'APN, ce dernier a répondu aux questionnements des députés sur la manière de traiter le rapatriement des devises «à l'amiable». En tout état de cause, les procès de figures du «clan» se poursuivent. Mais le président Tebboune a tenu à calmer les esprits, lors de la réunion avec les walis, en rassurant les chefs d'entreprise et les responsables des secteurs économiques autant que politiques, que rien ne serait comme avant. Que l'ère des lettres anonymes est révolue, que le temps de la suspicion touche à sa fin, et que les procès en cours concernent une gestion catastrophique d'une époque donnée, quand les caisses étaient pleines et quand les responsables en abusaient, comme s'il s'agissait de leurs propres biens.
D'où la nécessité de mettre les responsables en confiance, en leur disant clairement que l'époque du «clan» ne ressemble à aucune autre époque. Les nouveaux responsables doivent se retrousser les manches et travailler, au lieu d'être à l'écoute des «qu'en dira-t-on» des mauvaises langues en mal de scoops.
En mettant les deux initiatives côte à côte, dossiers de corruption et la mise en confiance du personnel actuel, il y a un message, sans équivoque, qui dit qu'il y a un avant et un après-2019.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours