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Il a récupère toutes ses unités de production

Le complexe d’El Hadjar à plein régime

Il y a dans son plan de charge la fourniture à Sonatrach de près de 1 000 km de pipelines.

Après le redémarrage du HFn°2, qui a enregistré un arrêt forcé dû à l’épuisement de la matière combustible, le coke en l’occurrence, c’est au tour des unités de production de reprendre leurs activités sidérurgiques, c’est ce qu’a annoncé la direction du complexe sur sa page facebook. Selon cette source, l’usine a effectué dans la soirée de lundi à mardi, la première coulée, permettant ainsi aux différentes unités du complexe d’entrer en production. La direction du complexe Sider El Hadjar a publié sur sa page officielle facebook, la première opération de production du HFn°2 et l’acheminement de la coulée de fonte aux deux aciéries à oxygène n°1 et 2, l’aciérie électrique, dans l’attente de l’arrivée du produit semi-fini aux aciéries. Avec ces opérations, le complexe sidérurgique d’El Hadjar tourne à plein régime, après un arrêt conséquent occasionnant l’arrêt de la production dans la quasi-totalité des unités de production.
Rappelons qu’après plusieurs semaines d’arrêt, le poumon de l’usine, le HFn°2 entre autres, a redémarré le 19 décembre écoulé. Une suspension rappelle-t-on encore occasionné une première fois par l’épuisement de coke, puis par la non conformité d’une cargaison de combustible importé de Turquie. Le problème a été résolu avec la réception de deux cargaisons de combustible conforme importé de Russie et l’arrivée prochaine d’une troisième. Pendant cette crise, des travaux ont été effectués dans de nombreuses installations du complexe. L’année 2023 a été fructueuse pour Sider El Hadjar, qui a récupéré des équipements sidérurgiques initialement fournis par le groupe industriel italien Danieli. Il est à souligner que la direction du complexe Sider El Hadjar avait annoncé, il y a quelques semaines, son nouveau plan de redynamisation du groupe, avec des objectifs en double de ce qui a été déjà réalisé, et ce après le redémarrage du HFn°2, après cet arrêt de trois mois.
C’est pour dire que l’activité sidérurgique vise des projections prometteuses en 2024, surtout que la production sidérurgique du pays connaîtra une nouvelle dynamique durant cette année, si l’on se réfère aux projections des principaux acteurs du secteur, dont les annonces sont beaucoup plus rassurantes.
À cet effet, le fleuron de l’industrie sidérurgique nationale, Sider El Hadjar, table sur une production double par rapport à l’année précédente, pour atteindre en 2024 un volume de 600000 tonnes de produits sidérurgiques commercialisables, contre 300000 t durant l’exercice écoulé. Ceci afin de mettre en œuvre le nouveau plan de développement du groupe, qui est appelé à jouer un rôle important dans la réalisation de grands projets structurants en Algérie, notamment la fourniture de rails pour la réalisation de lignes de chemins de fer, des projets miniers comme celui de Tébessa et Ghar Djebilet. Il est également retenu dans le plan de charge du complexe Sider, la fourniture au groupe public Sonatrach de près de 1000 km de pipes-lines pour le raccordement des puits aux nouveaux périmètres exploités par le groupe. Des marchés décrochés qui peuvent contribuer à l’amélioration de la situation financière du complexe auxquels s’ajoutent les dernières décisions prises par les pouvoirs publics concernant son accompagnement financier pour se relever de la situation qu’il traverse depuis des années. Il faut noter que le groupe Sider El Hadjar affiche de grandes ambitions pour cette nouvelle année. Ces objectifs de production prometteurs se sont traduites par l’ élaboration d’ un programme de réhabilitation et de modernisation de l’usine, fondé principalement sur le rajeunissement des équipements industriels (aciéries et laminoirs) et l’introduction de technologies modernes qui mettront fin à la dépendance du coke et faire en sorte qu’aucun autre arrêt ne puisse intervenir, notamment en cette période où l’amélioration de la production sidérurgique du pays figure comme l’une des priorités des pouvoirs publics, en raison de son rôle crucial dans le développement économique du pays, que ce soit en matière de fourniture des produits sidérurgiques sur le marché national ou en matière d’exportation. Il faut rappeler que le lancement de l’un des plus grands gisements de minerai de fer dans la région sud du pays s’inscrit d’ailleurs dans cette nouvelle vision algérienne, qui consiste à mettre l’industrie sidérurgique au cœur de la stratégie de développement économique du pays.
Les dirigeants du complexe Sider El Hadjar ne voudraient certainement pas être mis hors- jeu.

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