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Location entre particuliers dans les zones côtières

La demande dépasse l’offre

La crise sanitaire n’a pas entamé l’attrait du marché immobilier situé dans les zones côtières du pays.

Combien coûte une location près de la mer cet été? «Location d'un F2 équipé et meublé, à la Pérouse, Réseau Wifi, à 3 minutes de la plage, à 5 000 DA la nuitée, trois nuits minimum». «Appartement à louer, équipé et meublé avec une terrasse vue sur mer à Tipaza, (...)15.000 DA la nuitée.» «Location villa à Aïn Témouchent 18 millions pour un mois». «Location d'un niveau de villa à Tigzirt, à 4 500 DA la nuitée». «Location d'un F2 à Béni Haoua, près de la mer, à 6.000 DA la nuitée, minimum trois nuits.» Ces annonces sont un échantillon de milliers d'autres qui foisonnent durant la saison estivale. L'activité de location saisonnière, notamment celle du parc immobilier situé dans les zones proches de la mer méditerranéenne, connaît une forte accélération. Les prix pratiqués demeurent élevés. La demande de location saisonnière des appartements de particuliers est bien présente. Il est actuellement presque impossible de réserver. Les réservations, qui étaient timides il y a quelques jours, sont reparties à la hausse, au lendemain de l'annonce d'une prochaine réouverture des plages. Malgré la persistance de la crise sanitaire et la baisse des revenus, qui a frappé un grand nombre de ménages, cette activité a ses «clients».
En effet, les propriétaires des annonces précitées déclarent que «les locations ne sont plus disponibles».
Ce n'est pas tout. Ils nous ont affirmé que «les prix vont connaître une nouvelle hausse et qu'il fallait passer commande dès maintenant.» Les prix de la location varient selon «le bail».
Pour une année, la location d'un appartement F2 est de 30 000 DA par mois. Or, la location pour un mois est estimée à... 140.000 DA.
De l'avis des locataires, il s'agit d'une arnaque pure et simple.
Pourtant, c'est la razzia sur les locations saisonnières, proposées par des particuliers. Mais du côté des propriétaires d'agences immobilières, «il s'agit d'offres à ne pas rater!»
Ces derniers affirment qu'«ils sont toujours loin d'être à un niveau d'activité qui peut être comparé à un niveau normal». Ils affirment également que «la part du lion revient aux locataires particuliers».
Le propriétaire d'une agende immobilière sise à Alger, nous a déclaré que «le retour imminent des essaims de ressortissants algériens qui s'envolent chaque été pour passer des vacances au bled, aiguise l'appétit des particuliers».
Il n'a, toutefois, pas manqué l'occasion de mettre en garde les vacanciers contre «le risque d'être arnaqués par les particuliers, ou de ne pas être indemnisés en cas de non-satisfaction».

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