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Prix du pétrole

Le baril fonce sur les 80 dollars

Le Brent, référence du pétrole algérien, évoluait, hier, en début de séance, sur le marché asiatique, à son plus haut niveau depuis le 23 octobre 2018, soit 79,12 dollars.

Un baril à près de 80 dollars en cette fin de 3e trimestre de l'année 2021: l'Algérie n'en demandait pas tant. C'est pratiquement 20 dollars de plus que ce que pronostiquait l'ex-ministre de l'Énergie, le 27 janvier, à partir de la capitale de l'Ouest du pays, Oran. Il est possible que le prix du baril de pétrole atteigne les 60 dollars au cours du 2e semestre de l'année en cours, avait estimé Abdelmadjid Attar. Des conditions idéales pour la mise en oeuvre du Plan de relance économique qui a obtenu le feu vert des représentants du palais Zighoud Youcef, députés et sénateurs, de confectionner la loi de finances 2022 dans une conjoncture qui doit favoriser, consolider le caractère social de l'État, que tient à préserver le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Un baril de ce niveau, c'est la garantie de revenus substantiels pour la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, épine dorsale de l'économie nationale, de la préservation des réserves de change, de la réduction du déficit commercial, du retour à l'équilibre financier...Un scénario qui ne relève pas d'une vue de l'esprit car les prix du pétrole, principale source de revenus du pays, ont décidé d'augmenter significativement la cadence. Ils démarrent la semaine pied au plancher et foncent sur les 80 dollars. Le Brent de la mer du nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en novembre, évoluait, hier, en début de séance, sur le marché asiatique, à son plus haut niveau depuis le 23 octobre 2018, soit 79,12 dollars. Ce qui représente un bond de près de 7 dollars par rapport à la séance du 3 septembre où il avait clôturé à 72,61 dollars. Un signe évident que la reprise est bel et bien là. Les experts ne l'ont vraisemblablement pas anticipée. La reprise de la demande mondiale est «plus rapide que ce que nous avions prévu», de quoi accroître la pression sur les stocks partout sur la planète et soutenir les cours du brut, reconnaissent les experts de Goldman Sachs.
La banque américaine et l'ensemble des observateurs mettent en exergue une situation actuelle de déficit «plus importante que prévu», dans une note publiée le 26 septembre. La demande s'annonce solide et l'offre semble avoir quelques difficultés à suivre. Du côté de l'offre, la production américaine du golfe du Mexique est toujours amputée de quelque 300000 barils par jour, un mois après le passage de l'ouragan Ida, soulignent les dernières données du Bureau de régulation de l'environnement et de la sécurité (Bsee). Au total, ce sont 30 millions de barils qui n'ont pas été extraits ces
28 derniers jours, et la production n'a pas retrouvé son niveau normal, selon les analystes d'UBS, la plus grande banque mondiale de gestion de fortune, implantée en Suisse. 

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