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Lutte contre l'habitat précaire

L'Algérie a éradiqué 90% des bidonvilles

Ce résultat a été obtenu grâce à une volonté politique exprimée au plus haut niveau de l'État.

En dépit de la complexité de la conjoncture difficile, qui a caractérisé la situation du pays, ces dernières années, des résultats inestimables ont été registrés, dans la tempête, dans le domaine de l'habitat, notamment l'éradication des bidonvilles. Les politiques adoptées pour gérer une gestion inextricable, au départ, ont fini par payer. L'équilibre entre la réalisation de logements et leur distribution et l'éradication de l'habitat précaire, semble se réaliser après des années d'engagement.
À ce titre, l'architecte Abdelhakim Hafiane, auteur du livre Défis urbains, au cours d'une intervention à l'occasion de l'ouverture des journées d'études internationales sur l'habitat précaire en Afrique, tenues à l'université Salah Boubnider, Constantine 3, a indiqué que «l'Algérie a réussi, durant les dernières années, grâce à la politique adoptée dans le domaine de l'habitat, à éradiquer la majorité des bidonvilles et permis aux citoyens de bénéficier de logements décents et concrétiser leur droit à une vie décente».
Il faut dire que devant l'importance de ce phénomène, la mise en place d'une nouvelle stratégie pour l'habitat, basée sur le droit de chaque citoyen à bénéficier d'un logement, se présentait comme un pari perdu d'avance.
Et ce, dans la mesure où les effets néfastes de l'ampleur de ce phénomène sur les orientations et les directions socio-économiques du pays, ne pouvaient qu'aggraver la situation, déjà en proie à une gestion anarchique et à un laisser-aller qui ont favorisé la prolifération de tels habitats. C'est dire que le travail établi et les étapes franchies pour atteindre ce résultat, relèvent de l'exploit.
D'autre part, il faut dire que les programmes de réalisation des logements, ont réussi, malgré le volume de problèmes et de situations conflictuelles qui les accompagnent, à renverser la vapeur et conférer à cette politique, unique au monde, le mérite de venir à bout d'une problématique qui existait depuis des lustres.
Car, l'éradication de l'habitat précaire, dans ces propositions, dénote d'un changement certain dans l'approche de traitement des dossiers brûlants de l'heure et intervient comme phase de préparation pour l'amélioration des plans d'urbanisme, pour une meilleure satisfaction des attentes des citoyens.
De son côté, le professeur chercheur à l'Institut des recherches sur le Maghreb contemporain de la capitale tunisienne, Merouane Taleb, a donné une dimension régionale et continentale au phénomène de l'habitat précaire, indiquant que «ce séminaire, qui s'intéresse à la situation de l'habitat précaire dans les pays africains, permettra de s'imprégner de l'expérience algérienne en la matière et permettra également de proposer des stratégies pour lutter contre la propagation de ce phénomène sur le continent africain».
Une dimension qui met en avant les obstacles et freins qui entravent les chances du continent africain à optimiser réellement ses potentiels et ses richesses et à s'inscrire dans une optique de développement et de croissance durable.
Ce qui a amené les participants à cette rencontre à se pencher sur les risques et les dangers que renferment ces habitats, concluant que «Ce genre d'habitat vide le tissu urbain de son cachet citadin, d'autant que la majorité des habitats précaires portent des noms inappropriés comme «chalet», «poubelles, «anarchique», «rives d'oued», surtout que ces constructions sont considérées comme des dortoirs menaçant ruine à n'importe quel moment et ne remplissant pas les conditions de sécurité sanitaire comme les conduites d'assainissement et d'AEP.»

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