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Le traitement donne de bons résultats

La chloroquine tient ses promesses

Ce protocole thérapeutique a été adopté par l’Algérie, depuis le 23 mars dernier.

«Les patients atteints de coronavirus et soumis au protocole à base de chloroquine n'ont pas présenté de complications», a confirmé le professeur Réda Mahiaoui, membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus. S'exprimant, vendredi dernier, en marge de l'annonce du bilan quotidien de la pandémie du coronavirus en Algérie, il déclare en outre que
«le traitement à la chloroquine, préconisé, avec le Zithromax, par le ministère de la Santé, a prouvé son efficacité et permis l'amélioration de l'état de santé des patients, selon les premières constatations». Même son de cloche du côté de la cheffe de service des maladies infectieuses d'El Kettar, le professeur Nassima Achour, qui fait état du rétablissement total de 17 cas sur les
42 traités à la chloroquine, dans son service.
Dans le même sillage, le docteur Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, a tenu à signaler que «malgré les cas de guérison parmi les malades traités à la chloroquine, il est néanmoins, encore tôt d'avancer un chiffre global, car chaque cas nécessite au moins 10 jours de traitement». Il faut dire que le protocole de traitement à base de chloroquine des malades testés positifs au nouveau coronavirus, suscite la polémique et ne fait pas l'unanimité parmi les médecins, que ce soit en Algérie ou ailleurs dans le monde.
A l'instar du docteur Lisa Taleh, qui, estime que pour le moment, on ne doit pas se mon-trer trop enthousiaste, mais plutôt suivre de près l'évolution des résultats, qui ne peuvent pas être assimilés, pour le moment, à une étude scientifique à proprement parler en déclarant: «C'est une alternative qui se présente à nous, mais à mon sens, on ne peut pas en faire une vérité scientifique absolue. C'est vrai qu'il a donné de bons résultats in vitro, mais ce n'est pas le seul à donner les mêmes résultats, et on ne peut s'empêcher de se poser la question du reste: qu'en est-il in vivo? Malheureusement on ne peut répondre à cette question vu les conditions dans lesquelles le protocole a été mis en place. Il ne répond pas aux exigences d'une étude épidémiologique cela dit, en temps de crise, et vu l'avancée des travaux du professeur Raoult, on ne perd rien à essayer.»
Pour rappel, c'est le 23 mars dernier que l'Algérie a adopté ce protocole thérapeutique, à base de chloroquine, pour lutter contre la propagation du virus. D'ailleurs, dès les premières utilisations du protocole, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé «que les premiers résultats des cas soumis au protocole à base de chloroquine sont satisfaisants». Assurant, cela dit, que «les effets secondaires du médicament, utilisé dans plusieurs pays développés, était prescrit sous contrôle médical et qu'aucun effet secondaire n'a été enregistré pour l'heure».

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