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Tizi ouzou

La grande bataille du nouveau wali

Le nouveau wali de Tizi Ouzou a beaucoup de travail à effectuer dans un contexte difficile et une conjoncture marquée, notamment par les conséquences des incendies de forêt et les activités agricoles.

Le nouveau wali de Tizi Ouzou, Djilali Doumi, a été installé, hier, en remplacement de Mahmoud Djemaâ. Connaisseur des affaires de la wilaya et essentiellement de la ville de Tizi Ouzou et de ses environs tant auparavant comme chef de daïra de celle-ci, le nouvel arrivant aux commandes de cette wilaya, qui vient de sortir d'une catastrophe sans précédent, aura sans nul doute du pain sur la planche. Avant les incendies, la wilaya de Tizi Ouzou réclamait déjà des projets de développement conséquents, à l'instar d'un fonds spécial pour les zones de montagnes. La wilaya subissait déjà une saignée en matière d'investissements économiques, avec une machine industrielle qui n'arrive pas à décoller. Les problèmes sont aussi nombreux que divers. Récemment, l'APW a réitéré son appel au déblocage des projets gelés à cause de l'austérité budgétaire, mais qui sont, en grande partie, vitaux. Aussi, le nouveau wali de Tizi Ouzou a beaucoup de travail à effectuer dans un contexte difficile et une conjoncture marquée, notamment par les conséquences des incendies de forêt et les activités agricoles. Une conjoncture marquée également par une sécheresse qui a fait que le niveau du barrage, qui alimente la plus grande partie des communes est à son plus bas niveau, si ce n'est complètement à sec. Encadrer et diriger les opérations d'indemnisation dans cette conjoncture ne sera pas une sinécure. Les agriculteurs touchés ont hâte de
retrouver leurs activités et vont s'impatienter, surtout si des problèmes d'ordre bureaucratique venaient à surgir dans les opérations d'indemnisation.
Sur un autre chapitre, le nouveau wali est attendu sur de nombreux problèmes. La relance des zones d'activité, presque toutes à l'arrêt, est un chantier sur lequel ont buté ses prédécesseurs sans pour autant pouvoir faire bouger les choses. Jusqu'à présent, ces zones sont encore fermées aux investisseurs, dont beaucoup semblent se diriger vers le désistement concernant les terrains acquis dans ces espaces non viabilisés depuis des décennies. Le nouveau wali sera aussi attendu au sujet de plusieurs demandes de la wilaya, non satisfaites jusqu' à présent, à l'instar du port sec qui a été annulé pour voir son assiette foncière transférée au projet d'une gare routière. L'environnement est également un point sur lequel devra s'activer le wali, Djilali Doumi, car la situation au niveau local est calamiteuse. Avec plus de 280 décharges sauvages et plusieurs projets de centres d'enfouissement technique (CET) bloqués, les décharges prolifèrent chaque jour davantage. Devant cette situation délétère, le ministère de l'Environnement, qui a promis un incinérateur pour la décharge d'Oued Falli qui recueille les rejets de la plus grande partie des communes de la wilaya ne semble pas se souvenir de sa promesse. Enfin, le wali, Doumi, peut compter sur une société civile bien organisée et très active au niveau des villages et des quartiers. Les comités de villages peuvent être une véritable fenêtre sur les problèmes réels mais aussi des clés et des solutions, pour peu qu'on sache les mettre en mouvement, dans le cadre d'une démarche synergique.

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