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Algérie - Royaume-Uni

Les opportunités du post-Brexit

Journée d'information, hier à Alger, sur cette ouverture.

Pour une meilleure connaissance des opportunités d'accès au marché britannique après le Brexit, les dirigeants d'entreprises algériens et autres opérateurs économiques ont été invités, hier, à participer à une journée d'information sur les perspectives d'affaires avec le «Lion» britannique qui sort ses «griffes» après le Brexit et les opportunités d'exportation vers la Grande-Bretagne, qui s'offrent ainsi aux opérateurs économiques algériens publics et privés. Cette journée, «studieuse» dirions-nous, s'est déroulée au niveau du siège d'Algex qui a organisé l'événement en partenariat avec le Conseil d'affaires algéro-britannique Ukabc. Y étaient notamment présents, le DG d'«Algex» El Houari et Moncef Zemmouchi représentant de la Ukbc et nombre de dirigeants d'entreprises désireux de mieux connaître le marché britannique, avec tous les avantages qu'il présente, surtout après le «Brexit» qui laisse le marché britannique d'exportation «sur sa faim». L'Ukbc, organisatrice de l'événement, est une plate-forme prééminente pour réunir des hommes d'affaires des deux pays, des décideurs d'Etat et des experts, avec pour mission première de «faciliter et maximaliser les flux d'affaires» mais aussi de créer de nouvelles opportunités d'investissement, tout en «démystifiant» le marché algérien auprès d'éventuels investisseurs britanniques en Algérie. Cette rencontre a été animée par des experts de la Ukbc ainsi que par d'importants consultants britanniques, en visioconférence, qui maîtrisent parfaitement le dossier du Brexit. Les échanges algéro-britanniques ont connu un accroissement de l'ordre de 280% se chiffrant à 1,6 milliard de dollars en 2010 avant de grimper à 6,7 mds/dollars en 2013, a indiqué Zemmouchi, qui est néanmoins l'ambassadeur de «Let's do it» en Algérie. Lors d'une visite effectuée en décembre 2018 en Algérie, la commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, avait déclaré que «la sortie (de la Grande-Bretagne) de l'UE n'est qu'une opportunité qui nous permet de réfléchir à mettre en place un cadre meilleur pour augmenter les échanges avec les différents pays, y compris l'Algérie». Pour elle, le volume des échanges entre les deux pays, estimé à l'époque à 2 milliards de livres britanniques, n'est pas suffisant et ne reflète pas les ambitions affichées par les deux parties ni les opportunités existantes en matière de partenariat...À son avis, avait-elle dit, «deux milliards de livres sterling, ce n'est pas beaucoup pour un pays de la taille de l'Algérie (...) Je pense que nous pouvons mieux faire», avait-elle noté. Cette démarche consiste d'abord, selon elle, à rapprocher les communautés d'affaires dans les deux pays, en soulignant la nécessité de sensibiliser davantage les hommes d'affaires du Royaume-Uni sur les possibilités de partenariat existantes en Algérie dans les différents domaines, notamment les hydrocarbures, les énergies renouvelables, l'agriculture, l'industrie, l'urbanisme et les villes intelligentes. La coopération économique entre l'Algérie et le Royaume-Uni sera-t-elle relancée après le Brexit et à la faveur de la rencontre d'hier? 

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