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Makri commente les chiffres des législatives

«on a été spolié d'une victoire»

«Les résultats obtenus par le parti ont embarrassé des cercles du pouvoir et des laïcs.»

Accusé par ses partenaires politiques d'avoir fait volte-face en prenant part aux législatives anticipées, le président du MSP ne cesse de justifier son choix. Le président de cette formation islamiste a réagi à propos des chiffres détaillés du scrutin des élections législatives publiés au dernier Journal officiel. Sans doute, la défection électorale est grande, toutefois ceux qui doivent être blâmés, sont non pas les partis politiques, mais le système politique. Pour Makri, «la déformation de l'image du député pour empêcher l'alternance au pouvoir, la corruption et l'échec de la majorité à réaliser le progrès et le développement économiques, sont entre autres, les raisons qui poussent les citoyens à fuir les urnes». Les partis qui résistent à la fraude par le participationisme sont à féliciter car ayant pu préserver leur base électorale... Cette situation, écrit-il, «ressemble à celle vécu par le Mouvement national avant la guerre de Libération nationale. Il participait aux élections des assemblées locales, entachées par la fraude organisée par
l'administration coloniale». «L'embarras suscité par les résultats obtenus par le MSP parmi des clans du pouvoir, au sein du courant laïc extrémiste et dans la presse française, dont le journal Le Monde constitue un modèle en la matière, prouvant que le MSP avait raison d'opter pour la participation aux législatives», peut-on lire également. «Les félicitations venant des courants réformateurs et des Ouléma musulmans à travers le monde entier, que l'ex-Hamas continue à recevoir, démontre l'importance de la place qu'occupe le MSP, qui la pousse à poursuivre le combat», a-t-on ajouté. Pour Makri, les chiffres publiés par le Conseil constitutionnel sont «inexacts». «Seules les voix ayant permis aux partis d'accéder à la répartition des sièges ont été comptées. La totalité des voix obtenues par les partis qui n'ont pas atteint le seuil, mais non prises en compte, peut être supérieure au nombre de voix donnant l'accès à la répartition des sièges», a-t-il expliqué. D'après des expériences historiques, indique-t-on, « les partis qui résistent à la fraude réussissent dans tous les cas de figure, que ce soit lors de la défection électorale ou lors d'une participation massive des électeurs». Selon les chiffres officiels, le MSP est arrivé en tête du podium dans 23 wilayas et cinq circonscriptions électorales dans l'émigration. Cela prouve, selon Makri, que «la fraude a privé son mouvement du triomphe électoral». «Les mouvements résistants ont la capacité de passer des options réformistes aux options révolutionnaires, lorsque les issues sont bouchées, comme cela s'est produit avec le Hirak en Algérie, en Égypte, en Tunisie, au Maroc, en Europe de l'Est, en Afrique et en Amérique du Sud, ainsi que pendant la guerre de Libération nationale lorsque les acteurs politiques se sont mués en révolutionnaires», a-t-il soutenu. «Il ne faut avoir peur que des forces inertes qui ne peuvent qu'entraver les acteurs politiques. Ces forces n'ont aucun rôle à jouer dans le présent et l'avenir quand adviendra le temps du changement», est-il conclu. Par ailleurs, le parti du défunt Mahfoud Nahnah plaide l'amendement du Code électoral, en prévision des prochaines élections locales. D'autres partis ayant participé aux élections législatives anticipées plaident également l'amendement de la loi électorale portant régime électoral, promulguée par ordonnance, le 10 mars 2021. Selon ces partis, «cette loi comporte de nombreuses lacunes». 

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