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Avec le retour partiel du service à table

Restaurants et cafés pris d'assaut!

Les citoyens sont ravis de pouvoir profiter de ces derniers jours de vacances. Mais gare au relâchement...

Retour à une vie presque normale! Lundi dernier, le gouvernement a décidé de baisser d'un cran les mesures de confinement sanitaire. Après avoir autorisé, une semaine plus tôt, la réouverture des lieux de loisirs, c'est au tour des restaurants et cafés lesquels ne sont plus limités aux produits à emporter. Ils peuvent désormais recourir au service à table, à la condition de n'utiliser que 50% de leur capacité d'accueil. L'objectif de cette décision étant de faire respecter la distanciation sociale et de diminuer la foule dans les espaces clos. Une nouvelle qui, le moins que l'on puisse dire a ravi les Algériens. Dès son entrée en vigueur, les lieux de restauration ont été pris d'assaut par des citoyens heureux de pouvoir profiter de ces derniers jours de vacances. «C'est pour moi un grand soulagement. Ma copine m'a appelé le jour de l'annonce pour que je me prépare à aller dîner dehors le week-end prochain», rapporte Racha, jeune demoiselle «fan» des sorties entre copines. «J'ai immédiatement répondu que je ne pouvais pas attendre jusque-là, que nous allions partir au jour J», ajoute cette vingtenaire attablée, avec ses amies dans un restaurant chic sur les hauteurs d'Alger. Elle n'était pas la seule à faire preuve d'une aussi grande impatience. Dans les quartiers connus pour leurs cafés «cosy» ou «restau» à la mode, des embouteillages se sont formés jusqu'à l'approche du couvre-feu. À l'exemple de Sidi Yahia et Chéraga où ces lieux branchés affichaient quasiment complet. On peut même apercevoir des foules en train d'attendre devant leurs entrées, le temps qu'une place se libère.

«On sauve les meubles»
«Avec la règle de l'utilisation que de 50% de nos capacités d'accueil, il est difficile pour nous de satisfaire tout le monde», explique, Rafik, gérant de l'un de ces restaurants. «On propose aux clients d'attendre gentiment, s'ils ne sont pas pressés», rétorque-t-il, assurant que la majorité prend son mal en patience. Il avoue également que la journée a été très bonne. «Je suis épuisé, on ne s'est pas arrêté. Mais c'est de bon augure. Cela va nous permettre de limiter les dégâts d'un été très difficile», souligne-t-il. Les fast-food, les rôtisseries de moindre envergure ont, eux aussi vécu une journée de folie. Il y a eu tout autant de monde dans la plupart d'entre eux. «Ça nous change des journées difficiles que l'on vient de passer, où l'on était obligé chaque jour de solder nos poulets...», indique «El Jijli» propriétaire d'une gargote dans la banlieue est d'Alger. Il est heureux comme le sont les propriétaires des cafés du coin. «On ne vendait que des cafés à emporter, tout le reste qui nous permet de vivre, tel que les jus ou les gâteaux, n'ont presque pas bougé depuis le reconfinement», assure avec un large sourire, Mehdi ravi de revoir son petit café plein de monde. On y a rencontré, d'ailleurs, Salim, un jeune qui était aux anges. «Mon plus grand plaisir dans la vie est de siroter un café sur une terrasse avec ma cigarette. Je la retrouve enfin», rapporte-t-il en prenant un plaisir en savourant chaque goutte de sa «précieuse» boisson.

En attendant le «pass sanitaire»...
En fait, s'attabler dans un café ou dans un restaurant est un moment de détente pour la majorité des Algériens. Certains le considèrent même comme un loisir. «Avec le manque de lieux de distractions dans le pays, dîner à l'extérieur est le seul moment où l'on peut décompresser», atteste Samira accompagnée de son mari et de ses deux enfants. «On peut enfin respirer après un été presque à huis clos», réplique les membres de cette famille, qui venait de revenir d'une belle journée passée à la plage. Un soulagement qui ne pourrait, toutefois pas durer si les citoyens ne font pas preuve de conscience collective. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, était très clair dans son «deal». Le déconfinement se poursuivra tant que le nombre de contaminations baissera et que les Algériens continueront à respecter les gestes barrières. Avec le variant Delta, les choses peuvent changer du jour au lendemain. La quatrième vague pourrait arriver plus vite que l'on ne pense. Pour le moment, on a constaté que la majorité des restaurateurs et des cafetiers respectait la règle des 50% imposée par le gouvernement. La distanciation sociale est aussi au rendez-vous. On le remarque avec les tables et les chaises déposées dans un petit coin de leur établissement. Il n'en demeure pas moins qu'il existe certains «canards boiteux» dont les employés ne portent même pas de masques. Ce sont les mêmes qui servaient à table, alors que c'est interdit, sans aucune impunité. Si les Algériens doivent donc prendre leurs responsabilités, en attendant le «pass sanitaire»...

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