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Les bons se prélassent, les ripoux dans la mélasse!

En attendant le grand mouvement des magistrats de la fin du mois d’août courant, les quelque 6 000 magistrats répartis à travers le «continent» national, de Tébessa à Tlemcen, et de Tamanrasset à Ténès, en passant par Djelfa et Guelma, espèrent être des nantis des postes spécifiques ou une mutation espérée ! Le corps est en pleine mutation.
Les vieux sont toujours à la Cour suprême, en train de prouver que leurs connaissances et leur expérience peuvent toujours servir le justiciable! Rencontrés au hasard d’une pause d’une audience, les magistrats d’Alger-Sidi M’hamed, de Bouira, d’Hussein Dey, de Médéa, De Dar El Beida, de Miliana, de Bir Mourad-Rais, de Boumerdès, d’El Khemis, de Chéraga, de Blida et de Boufarik, nous ont fait part de leur satisfaction de leur nomination dans des postes où il fait bon travailler en bonne communion avec les jeunes collègues, qui, heureusement ne connaissent pas la hogra connue dans un passé, pas aussi lointain! N’est-ce pas Yassine B. ? Ce pauvre excellent magistrat qui se trouvait bien au ministère avant que les scorpions qui se terrent là-bas depuis des lustres, ne le frappent, l’envoyant tour à tour des hauteurs d’El Biar, au tribunal de Bab El Oued, puis à Médéa, à Berrouaghia, à Laghouat, puis retour sur Aïn Defla, Tipaza et Boumerdès !
Un véritable marathon pénitentiaire, que même Ulysse, en son temps, n’a jamais réalisé en 20 ans!
Demandez donc au pauvre Yassine B. ce qu’il pense de Abderrachid Tebbi, le nouveau ministre de la Justice, garde des Sceaux, qu’il n’a jamais connu ni abordé, durant toute cette période d’exil et d’éloignement forcé !
Y a -t-il moyen de réhabiliter les magistrats opprimés ?
Juillet-août : mois de farniente, pratiquement morts!
Ce n’est un secret pour personne, sauf pour les non-initiés, que les très chauds mois de juillet et août, sont les mois les moins fréquentés de l’année. Si ce n’était «Covid-19», nous vous aurions donné les noms des plages où se trouveraient les familles des magistrats, en congé annuel! En effet, la pandémie est venue chambouler les plans mis en place, pour passer d’agréables vacances méritées, des magistrats qui se sont durement éclatés, 11 mois durant. Il est vrai que ce n’est pas l’ensemble des juges et procureurs qui s’est tapé des audiences lourdes, fades, répétitives, harassantes, souvent longues qu’elles pouvaient être prolongées jusqu’à une semaine et plus! Les cours les plus touchées par le boulot connu, relèvent de la première couronne de l’Algérois.

De Quoi j'me Mêle

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