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Le ministre de l’éducation nationale, Abdelhakim Belabed, rassure

«Le nombre des livres scolaires est largement suffisant»

Le ministre du secteur est formel. La tutelle n’a pas mis fin à l’opération de vente des livres scolaires au niveau des établissements.

Le Cnapeste, a réagi, hier, à la dernière déclaration du ministre du secteur, refusant sine die la «vente des livres scolaires en dehors des établissements».
Messaoud Boudiba, son porte-parole est allé jusqu'à considérer que cela porterai atteinte à la réputation de l'enseignement. «Pour rappel, c'est par une déclaration que le ministre de l'éducation nationale, Abdelhakim Belabed, avait mis fin à la problématique de la vente des manuels scolaires dans les écoles.
En réponse aux attentes des parents d'élèves, qui réclament des solutions efficaces et concrètes, afin de sauver la scolarité de leurs enfants, Belabed a également rassuré quant à la disponibilité des livres scolaires.
Il a affirmé dans ce sens que «le nombre de livres scolaires imprimés dépasse celui des élèves concernés ».
Cela avant d'ajouter que «l'opération de vente des manuels scolaires se déroulera en priorité au sein des établissements scolaires». C'est ce qu'il a affirmé, lors d'une réunion tenue, jeudi dernier, en
visioconférence avec les cadres de l'administration centrale et les directeurs de l'éducation. Une rencontre d'évaluation des différents processus mis en place pour assurer une scolarisation des élèves dans les conditions les plus confortables.
Le premier responsable du secteur a, en effet, affirmé que son département n'a pas mis fin à l'opération de vente des livres scolaires au niveau des établissements d'enseignement.
Cela avant de préciser qu'«aucun changement n'a été effectué sur les mécanismes d'acquisition des manuels». Et d'ajouter que «ce sont les écoles qui sont responsables de l'opération de vente d'un point de vue pédagogique sur cette question».
Les librairies et les autres points de vente ne sont, de ce fait, que des moyens facultatifs et supplémentaires, permettant d'appuyer les établissements scolaires et de diversifier les sources d'acquisition des livres.
Mais sur le terrain, la réalité est toute autre.
La problématique a ressurgi après que des directeurs et des gestionnaires d'établissements scolaires ont refusé de vendre les livres scolaires, sous prétexte que cette tâche ne relève pas de leurs prérogatives.
Un refus qui a poussé des parents d'élèves à faire le parcours du combattant pour s'en procurer, allant même jusqu'à former des chaînes interminables devant les librairies, en ces temps de Covid-19. Le manque ou la disponibilité des manuels scolaires se mesure à la longueur des files d'attente qui se forment depuis une semaine. Une situation qui a compromis l'entame des cours, du fait que la majorité des élèves n'ont pas pu acheter leurs livres scolaires.
Dans tout ce brouhaha, des interrogations légitimes s'imposent d'elles-mêmes.
Le ministre, Abdelkrim Belabed, est-il au courant de ce qui se passe quelque part dans le secteur qu'il dirige? Lui cache-t-on la vérité?
La réalité contredit les propos du ministre, qui a laissé entendre que «l'opération de vente des livres scolaires s'effectue avec une cadence assez élevée, accompagnée d'une baisse de pression sur les établissements scolaires».
Par ailleurs, il y a lieu de noter que le même responsable a appelé «à mettre en place les expositions de livres scolaires, surtout dans les régions où la demande est élevée et ce, en communiquant tous les détails sur les pages officielles des directions de l'éducation».

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