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Le président Tebboune intraitable sur la souveraineté nationale

«Qui nous cherche, nous trouve»

Tebboune a exclu la démarche construite sur le concept de la repentance, il a insisté sur « la reconnaissance pure et simple des crimes coloniaux de la France en Algérie».

La dernière sortie médiatique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis un terme aux spéculations sciemment concoctées par certains politicards. Le chef de l'Etat a ainsi abordé les affaires extérieures inhérentes aux rapports diplomatiques de l'Algérie avec ses voisins et les pays occidentaux. Le président Tebboune a frontalement abordé les relations avec la France, en qualifiant les dernières déclarations du président français, Emmanuel Macron de «malheureuses». À ce propos, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a remis les pendules à l'heure en signifiant à la France que «le temps de la colonie est révolu, la France doit changer d'approche, elle doit savoir que l'Algérie n'abdique à personne, elle est fidèle au serment de ses valeureux martyrs». Dans ce registre, Abdelmadjid Tebboune a démasqué les mensonges gratuits du ministre français de l'Intérieur à propos des chiffres relatifs à la liste des personnes proposées par la France pour extradition. Le chef de l'Etat a indiqué que «la liste suggérée par la France ne dépasse pas 94 personnes sujets d'extradition. Le mensonge de certains responsables au sein du gouvernement français est allé jusqu'à parler de 7000 personnes. D'où ils ont trouvé ce chiffre mensonger?», s'est exclamé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. À propos des crimes coloniaux et la question du «pardon» de l'Etat français, Abdelmadjid Tebboune a rappelé la position constante de l'Algérie à l'égard de ce dossier délicat et sensible qui taraude les relations algéro-françaises. Tebboune a exclu la démarche construite sur le concept de la repentance, il a insisté sur «la reconnaissance pure et simple des crimes coloniaux de la France en Algérie».
Sur le dossier libyen, le chef de l'État a réitéré la position de la diplomatie algérienne quant à une solution inclusive entre les Libyens en soulignant que «l'Algérie fait de son mieux pour permettre aux forces politiques et au peuple libyens d'aller le plus rapidement aux élections qui seront l'aboutissement de choix souverain des Libyens loin de toutes les pressions émanant des forces étrangères», a-t-il rétorqué. Abdelmadjid Tebboune a exigé le retrait des mercenaires de la Libye et ce, quels que soient les pays qui les financent. La crise malienne a été aussi traitée avec clarté en précisant que ce pays voisin est libre «de ses décisions souveraines d'avoir des rapprochements politiques et diplomatiques avec ce qu'il veut comme Etats.
Le Mali demande le retour à la stabilité et la réunification de son territoire», en mentionnant que l'Algérie a de tout temps plaidé pour le règlement politique et non sécuritaire de la crise malienne. Le président de la République n'a pas ménagé le régime du Makhzen. Il a été ferme et sans ambages à l'égard de sa «politique provocatrice en collaboration avec un ennemi qui a un ancien compte qu'il veut régler avec l'Algérie».
Le chef de l'État a précisé à propos de la politique provocatrice du Makhzen, que le temps de la gestion prudente avec un «voisin» pour des raisons historiques était fini. 

L’Algérie n’acceptera pas la déstabilisation de la Tunisie

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la sécurité de l'Algérie et de la Tunisie étaient intimement liées, assurant de la disposition de l'Algérie à faire face à toute tentative ciblant la sécurité de ce pays. «Ce qui touche la Tunisie nous touche aussi. Nous nous abstenons de nous ingérer dans les affaires intérieures de la Tunisie et quiconque menace sa sécurité nous trouvera à l'affût», a déclaré le président de la République lors d'une rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale. Soulignant que «l'Algérie ne tolérera aucune pression sur la Tunisie par des parties étrangères», le président Tebboune a rappelé le soutien apporté par l'Algérie pour aider la Tunisie à voir le bout du tunnel. «Nous avons répondu à l'appel, lorsque la Tunisie, confrontée à la pandémie de Covid-19, a sollicité l'aide de l'Algérie», a-t-il rappelé. «Il semble que la question dans ce pays est d'ordre constitutionnel», a estimé le chef de l'Etat qui a témoigné que le président Kaïs Saïed est une personnalité cultivée, démocratique et patriotique.

 

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