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Partenariat algéro-russe à l’horizon

Un mégaprojet de production d’Aluminium

Il permettra à l’Algérie de devenir un pays exportateur…

Une cérémonie de signature d’une convention entre une société algérienne et un consortium de sociétés russes, autour d’un mégaprojet industriel prometteur, a eu lieu en fin de semaine écoulée à Alger. Il s’agit d’un consortium d’entreprises russes LLC (Scientific and production consorsuim Advanced technologies), qui vient de signer un accord de partenariat avec la société algérienne Manou-Agro, domiciliée à Constantine. Le projet de partenariat algéro-russe porte sur la construction d’un gigantesque complexe industriel de production de métal large et d’aluminium, dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Selon ses initiateurs, ce projet, premier du genre en Algérie, utilisera les énergies vertes, à savoir les vents (éolien) et l’hydrogène vert. Les besoins en énergie verte de ce complexe industriel, tournent autour de 1.000 Mw, selon les responsables de ce projet. Le projet de ce complexe industriel, qui attend l’aval des pouvoirs publics pour être lancé dans les prochains mois, est évalué à 2.4 milliards de dollars. Selon les initiateurs de ce projet, les financements seront assurés par un groupe d’investissement, « à travers deux des grandes banques dans le monde, en l’occurrence Hsbc et Dutch Bank. Ni le Trésor public, ni les banques algériennes ne seront sollicités dans ce projet », affirme Selmane Barkat, responsable du projet « Complexe industriel & large métal and aluminium fabrication ».Aussi, la représentante du groupement russe, Menzia Zaghadoulina, a remercié les autorités algériennes pour l’accueil et a certifié l’engagement de son consortium quant à « contribuer au développement et au transfert technologique pour renforcer l’industrie nationale, notamment de l’acier et de l’aluminium ». Elle a également félicité le peuple algérien, à l’occasion de laFête nationale du premier Novembre. Par ailleurs, ce mégaprojet industriel algéro-russe qui se profile à l’horizon, autour de la production d’aluminium, via l’utilisation des technologies amies de la nature, devra fournir une production d’un million de tonnes par an. Un volume qui « couvrira largement les besoins nationaux, et permettra à l’Algérie de devenir un pays exportateur, avec la promesse de l’achat de la production par la partie russe », notent les responsables du projet. Sur le plan de la résorption du chômage, le projet fournira également plus de 5000 postes de travail à l’échelle régionale, dans un premier temps. Dans sa seconde phase, il débouchera sur la mise en place d’une industrie de l’usinage des grandes usines clés en main. En plus, le projet devra assurer l’usinage des différentes unités du projet à savoir la production de l’aluminium, la raffinerie de bauxite, ce qui permettra de « réduire, considérablement, le coût de l’investissement de départ, avec une main- d’œuvre de plus de 2000 travailleurs supplémentaire ». Implanté à Aïn Témouchent sur une superficie de 250 hectares, ce projet algéro-russe est tributaire d’un aval des pouvoirs publics pour prendre forme sur le terrain de la réalité. « Nous avons été reçus par le ministre de l’industrie, qui a apprécié le projet. Une demande a été également transmise au Premier ministre, sans compter des séances de travail avec le wali d’Aïn Témouchetn, qui nous a offert toutes les facilités », confiera le jeune Barkat. Le projet devra être intégré dans les accords stratégiques algéro-russes, après la signature de l’accord de partenariat et la création de la société algérienne, qui aura la charge de la gestion de ce projet, affirme Barkat à une question de L’Expression au sujet de la classification ou non de ce projet dans les accords signés par le président de la République, à l’issue de la visite d’État en Russie en juin 2023.En outre, il y a lieu de spécifier qu’à l’origine, Manou-agro est une société d’un jeune Algérien, spécialisée dans la fabrication de pompes, de matériel hydraulique et de construction métallique (fabrication d’éléments et pose associées ou fabrication seule). Le responsable de cette société compte également quelques investissements dans l’agriculture à l’Est du pays. Pour ce qui est de la LLC, la partie algérienne la présente comme étant un groupement de sociétés russes, spécialisé dans la recherche scientifique et la réalisation de projets innovants. Une société qui reste à la pointe de la technologie pour ce qui est des projets similaires lancés dans plusieurs autres pays, suivant le site de ce consortium. Bien que n’ayant pas suivi les cheminements officiels, notamment les accords stratégiques algéro-russes, le projet n’est pas moins conforme à l’esprit de la nouvelle loi sur l’investissement, et aux orientations du président de la République. Il s’agit de jeunes très entreprenants et assez ambitieux, qui ont décidé de lancer ce défi, d’aller de l’avant et de réaliser ce mégaprojet, qui pourrait s’étendre jusqu’à l’industrie militaire, sous la supervision du ministère de la Défense nationale.

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